Ils sont environ 120 millions d’enfants dans le monde pour qui il faut agir. Ils ont entre 5 et 12 ans et sont astreints aux pires formes de travail des enfants. Ce 12 juin, c’est leur cause qui est défendue. Le combat contre le travail des enfants passe par l’éducation.
Les enfants sont l’avenir du monde. Et pourtant leur rêve se brise au quotidien, astreints aux pires formes de travail, conséquence de la pauvreté et du manque de travail descend pour les adultes. En guise de solution, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) préconise une éducation de qualité pour les extraire d’un cercle vicieux qui brise l’avenir des enfants.
Cette année, la communauté internationale fait le point sur les différentes stratégies pour éducation pour tous les enfants, en vue de diagnostiquer les causes pour lesquelles les objectifs n’ont pas été atteints. C’est pourquoi ce 12 juin, journée mondiale de lutte contre le travail des enfants prêche pour une éducation de qualité des enfants. Une éducation gratuite et obligatoire « au moins jusqu’à l’âge minimum d’admission à l’emploi » reste l’arme efficace dans ce combat.
Bref, il est important de :
offrir une éducation de qualité, gratuite et obligatoire à tous les enfants;
garantir que tous les enfants, filles et garçons, aient accès à des conditions d’apprentissage sûres et de qualité;
offrir aux enfants plus âgés qui n’ont jusqu’à présent pas reçu d’éducation formelle, la possibilité de suivre des programmes de formation professionnelle ciblés qui offriraient également des possibilités d’acquérir une éducation de base;
garantir la cohérence et l’application des lois sur le travail des enfants et la fréquentation scolaire;
promouvoir des politiques de protection sociale pour encourager la fréquentation scolaire;
s’assurer d’un corps enseignant bien formé, professionnel et motivé, bénéficiant de conditions de travail décentes basées sur le dialogue social;
protéger les jeunes travailleurs quand ils quittent l’école et entrent dans la population active pour leur éviter de se retrouver piégés dans des formes inacceptables de travail.... suite de l'article sur Autre presse