Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

CAP 2015 ou l’hésitation de la reconnaissance d’une défaite augurée
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Emergence-togo


© aLome.com par PARFAIT
Le CAP 2015 déterminé à prendre le contre-pied de la proclamation des résultats globaux provisoires par le président de la CENI, Taffa Tabiou.
Lomé, le 29 avril 2015. Quartie Ablogamé, QG de campagne du CAP 2015. Entourés de militants déterminés, CAP 2015 était en conférence de presse.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


S’il faut parler de leadership en politique au Togo, il semble que la plupart des nouveaux chefs de partis politiques ne l’incarnent pas. Le pilotage à vue, le populisme des temps immémoriaux, les méthodes empreintes d’obsolescence, bref des pratiques qu’on attribuait au parti au pouvoir ont réussi à développer leur contagion. Car, ces pratiques ne sont plus seulement labellisées « méthodes du pouvoir », mais s’invitent depuis belle lurette dans les rangs de l’opposition.
A la veille de chaque joute électorale, l’opposition appelle au dialogue sur des sujets qui devraient faire dès le début l’objet de revendications en lieu et place des accessoires. Et à l’issue des scrutins électoraux, les mêmes refrains sont entonnés : « achats de conscience, manipulations, élections truquées, etc. » Toutes les fois, on prend les mêmes choses pour produire les mêmes résultats. Cela marchait à l’époque du fait de l’ignorance de la masse.
Aujourd’hui, le ciel s’éclaircit et les mentalités s’illuminent. Les vielles méthodes ne tiennent plus debout, elles s’écroulent sous le regard impuissant des conservateurs qui s’emploient à maintenir la masse dans des engrenages infernaux.


Le rideau est tombé sur la présidentielle de 2015. Les institutions intervenant dans le processus électoral déclarent Faure Gnassingbé vainqueur. Même l’OIF s’est montrée prudente en driblant la requête introduite par CAP 2015 qui conteste les résultats. Presque toutes les chancelleries accréditées dans notre pays sont dans une position de génuflexion devant le pouvoir de Lomé. Même des ailes dures de l’opposition se sont affaissées, elles sont plongées dans un mutisme inouï. Curieusement, il y en a qui, plutôt que de revendiquer dès à présent les réformes, se plaisent dans l’amusement désuet, amusement consistant à dire à la population que malgré tout ce qui saute aux yeux, la victoire à la présidentielle de 2015 appartient au CAP 2015 et qu’il faille se mobiliser pour l’avoir.

En effet, dans une interview, la Secrétaire Générale de la CDPA et présidente de CAP 2015, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, laisse entendre que « la lutte pour la victoire de CAP 2015 à la présidentielle de 2015 n’est pas terminée. » Autrement, l’espoir est encore permis. «Des incongruités ! », selon un leader d’opinion.

A quand la diversion pour s’attaquer véritablement aux problèmes qui minent le Togo ? Peut-être à quelques encablures des prochaines élections, on s’agitera pour réclamer inlassablement le dialogue dont la sincérité n’est pas toujours au rendez-vous sous le ciel de nos aïeux.

Tantôt c’est le président du PSR et membre de CAP 2015, Me Abi Tchessa, qui prend le relais en faisant des sorties médiatiques pour défendre « la victoire » dudit regroupement politique. D’après des analystes politiques, cela vaut la peine pour pouvoir se positionner sur une probable liste commune et bénéficier de sièges lors des prochaines législatives.


En rappel, la CDPA et le PSR sont des formations politiques qui n’ont jamais réussi à avoir des sièges à l’Assemblée nationale. Ces partis, foudroyés même dans des circonscriptions considérées comme leurs fiefs, doivent se battre pour être des alliés fidèles à l’ANC. C’est en cela qu’il faille comprendre leurs agissements qui équivaudront probablement à des contreparties en termes sièges au Parlement.

 Commentaires