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Au-delà de la gestion classique de l’Etat/Justice et Dignité pour la gouvernance politico-spirituelle
Publié le lundi 15 juin 2015  |  Emergence-togo


© aLome.com par Parfait
1ère marche de contestation par CAP 2015 de la réélection de Faure Gnassingbé dans les rues de Lomé
Lomé, le 16 mai 2015. De Bè-Gakpoto à Akassimé, la mobilisation du CAP 2015 a encore fait parler d`elle. Loin d`être massive, elle a tout de même démontré la détermination du CAP 2015 et de ses leaders à ne pas lâcher le morceau.


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Il ne fait l’ombre d’aucun doute que les périodes glorieuses des politiques semblent aujourd’hui tomber en désuétude eu égard du cercle vicieux dans lequel végètent les populations. Des pourparlers se sont succédé, des dialogues se sont multipliés, mais le bout du tunnel ne s’est pas pointé. Quel autre plan concevoir pour briser les obstacles à l’émergence sociopolitique, économique et culturelle ? Quelle stratégie pour insuffler une nouvelle vision à l’humanité à partir du Togo ?


Après un long moment de coexistence sans succès avec les politiques, Mme Folly Esther, Présidente de Justice et Dignité, poursuit sa vision et prend son bâton de pèlerin pour aller à la conquête des âmes. Cette fois-ci, non pas avec la méthode politicienne révélée inadaptée et obsolète, mais avec une autre façon qui prend en compte la spiritualité car, soutient-elle, « le problème togolais n’est pas que politique, il est avant tout spirituel. »


C’est dans cet ordre d’idée qu’elle a entrepris des campagnes de sensibilisations consistant à conscientiser les populations sur la nouvelle donne. Cette démarche n’est que la résultante de l’échec constaté au plan politique. Mme Folly Esther a souvent l’habitude de rappeler que « tout problème a toujours un fondement spirituel. De ce point de vue, toute résolution doit évidemment prendre en compte le concept spirituel », faisant allusion à la situation sociopolitique au Togo.

Comme annoncé, actuellement, elle entame une campagne nationale de conscientisation à travers tout le pays. Et c’est le 28 février 2015 à Togoville qu’elle a posé sa valise pour la première fois. Elle a l’habitude de dire que de la royauté à la république, il y a eu usurpation de pouvoir par les politiques à Togoville. Conséquence : le pays connait à ce jour l’imbroglio sociopolitique quoique toutes les institutions soient en place.


Le samedi dernier, c’est la localité de Tchilimé à Hahotoé qui a accueilli la dame porteuse de la nouvelle donne. Le message est toujours le même : « nous devons nous accorder à résoudre le problème au plan spirituel d’abord », un travail qui doit être collectif et national. Pour cela, elle compte sillonner l’ensemble du territoire national. D’autres localités sont donc inscrites dans l’agenda de la pionnière.

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