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«Le Statut d’opposition institutionnelle est un fond de commerce», selon Claude Améganvi
Publié le lundi 15 juin 2015  |  icilome


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Togo - Le président du Parti des Travailleurs, Claude Améganvi ne digère pas toujours la participation de l’opposition à la présidentielle du 25 avril dernier.

Dans une interview accordée à nos confrères de Letogovi, il estime que l’opposition a servi de « béquille électorale » qui a légitimé le pouvoir de Faure Gnassingbé.

Pour lui, l’opposition, surtout l’ANC, n’aurait pas participé à cette élection que Faure Gnassingbé serait actuellement dans l’impasse.

« C’est trop facile qu’ils aient ainsi impunément abusé et trahi le peuple togolais qui leur faisait confiance. Il faut leur demander de rendre compte en exigeant qu’ils disent au peuple togolais comment ils comptent le sortir de cette situation tragique dans laquelle ils l’ont mise, en offrant, à Faure GNASSINGBE, ce nouveau bail de 5 ans qui va accroître leur misère, leur famine, leur ruine, leur désespoir pendant toute cette longue période », a déclaré Claude Améganvi.

Il va plus loin en affirmant les leaders de l’opposition ont toujours, depuis 25 ans, rouler pour le régime en place en comptant sur les espèces sonnantes et trébuchantes que les tenants du pouvoir leur tendent.

« C’est qu’il faut comprendre qu’au Togo plus qu’ailleurs, le statut d’opposition institutionnelle est un fonds de commerce pour lequel on a besoin du maintien en place du régime RPT et UNIR qui distribue généreusement des millions pour assurer la participation de cette « Opposition à sa majesté, le roi Faure GNASSINGBE » aux mascarades électorales », a-t-il ajouté.

Claude Améganvi est toujours attaché à la populaire pour arracher le pouvoir des mains des Gnassingbé.

«On aura compris qu’après 25 ans, il est temps de ne plus continuer à écouter ces gens et qu’il faut que le peuple togolais se réorganise et toute indépendance des partis traîtres. C’est la première condition pour sortir de ce régime dictatorial. La deuxième condition, c’est qu’il faut désormais comprendre, et une fois pour toutes, que l’avènement d’un régime démocratique au Togo ne se fera jamais par la voie des urnes sous le régime dictatorial du clan des Gnassingbé », a-t-il souligné.

Le premier responsable du Parti des Travailleurs pense qu’il faut un mouvement comparable à celui du 5 octobre 1990 pour « dégager » le régime RPT/UNIR du pouvoir.

I. K.

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