Les responsables du Togo et du Burkina-Faso ont tenu ce week-end à Cinkassé (660 km de Lomé) une réunion de concertation relative à la gestion de la transhumance. Ces rencontres sont régulières et associent généralement d'autres pays comme le Bénin, le Niger et le Mali.
Les mouvements saisonniers de bétail existent dans l’ensemble des pays d’Afrique de l’Ouest.
C’est un moyen ancestral d’éviter l’épuisement de la végétation.
La transhumance peut parfois créer des tensions entre paysans étrangers et autochtones avec la destruction des cultures par les bovins.
Mais le plus souvent, éleveurs et cultivateurs trouvent un terrain d’entente, notamment par des échanges commerciaux - par exemple des fumures de parcelles contre le glanage des chaumes de mil ou de sorgho.
Le gouvernement entend favoriser une transhumance apaisée.
Pour cela, il a élaboré un plan de gestion qui tient compte des divers aspects relatifs à la sécurisation de ce mode d’élevage.
L’objectif est de favoriser une insertion harmonieuse des transhumants au Togo et de valoriser leur contribution à l’essor de l’économie nationale.
La dernière transhumance (15 janvier - 15 mai) n’a pas connu de problèmes particuliers.
Mais pour aboutir à ce résultat une politique de coopération avec les pays voisins est indispensable. Raison pour laquelle le gouvernement organise tout au long de l’annés des rencontres informelles comme celle qui vient de se tenir à Cinkassé.
Les mesures imposées reposent sur le respect de la période de transhumance au Togo et sur l’utilisation des corridors prédéfinis pour éviter la dégradation des cultures.