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Presque deux mois après le scrutin présidentiel: les délégués de CAP 2015 et de l’ADDI dans les bureaux de vote attendent toujours leur per-diem
Publié le mardi 16 juin 2015  |  Le Télégramme du Togo


© AFP par ISSOUF SANOGO
Début du vote pour la présidentielle au Togo
Le vote pour l’élection présidentielle au Togo a débuté samedi matin avec la participation de trois millions et demi de Togolais appelés à désigner leur futur président parmi cinq candidats dont le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé, qui brigue un troisième mandat.


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Togo - Pour permettre aux candidats au scrutin présidentiel du 15 avril dernier d’organiser l’élection dans des conditions idoines, pour la première fois dans l’histoire du Togo, l’Etat togolais avait débloqué la bagatelle de 600 millions de FCFA au titre du financement public de la campagne.


Suite à la répartition de la première tranche de la somme, chacun des candidats s’était retrouvé avec 72 millions de Fcfa.


Malgré cette bouffée d’oxygène, certaines formations politiques à l’instar de CAP 2015 et l’ADDI avaient lancé des campagnes publiques de collecte de fonds pour, disaient-ils à l’époque, «sécuriser le vote et mettre leurs délégués dans les bureaux à l’abri de la corruption ».


A ce jour, aucun compte n’a été fait à propos des fonds collectés et pis encore les délégués desdits partis politiques ne sont pas encore entrés en possession de leur per-diem, qui devrait s’élever, si le CAP 2015 devrait tenir parole à 15.000 F cfa par délégué.

Lassés d’attendre, certains délégués sont montés au créneau pour réclamer leurs droits. Le jeudi dernier, lors de l’émission interactive «Selon» chez nos confrères de Nana Fm, l’un des représentants de CAP 2015, qui appelait de Bè-Kpota a fait savoir que leurs per-diem ne leur sont pas encore versés.

Lorsque l’animateur lui a demandé s’ils sont entrés en contact avec les premiers responsables de CAP 2015, le délégué a reconnu que toutes leurs tentatives sont restées vaines puisque « c’est un accueil traumatisant » qui leur est réservé à chaque tentative. L’animateur lui a ensuite conseillé de joindre Patrick Lawson, directeur de campagne de Jean-Pierre Fabre, c’est en ce moment qu’il fit savoir, la mort dans l’âme que « Patrick Lawson n’est pas facile d’accès ».

Quant au Professeur Aimé Gogué, la question lui a été posée directement sur la même chaîne hier lors de l’émission 12-13 dont il a été l’invité.


Il a humblement reconnu, dans un rire sarcastique, que les per-diem ne sont pas encore versés aux ayant-droits, mais pour se défendre, il s’est caché derrière la disposition 84 du code électoral qui stipule que c’est l’Etat qui prend en charge les délégués des candidats qui ont eu un score supérieur ou égal à 2%. « Ça me fait un peu mal que cette question revienne.

Effectivement les gens m’appellent à trois heures du matin. L’article 84 du nouveau code électoral dispose que le gouvernement va participer au paiement des délégués dont le candidat a plus de 2% », a-t-il rappelé.

Ayant récolté 4,3%, il est normal que ce soit l’Etat qui paie ses délégués. Voyant que les choses traînent en longueur, il a reconnu qu’au niveau de leur parti, ils ont saisi le gouvernement à propos. Il rassure cependant ses délégués que si l’Etat ne réagit pas, il les paiera lui-même.

«Nous avons dit aux gens d’attendre. Nous avons écrit au gouvernement pour qu’il actionne cet article, mais si le gouvernement ne paie, nous allons payer ».

Kiwi A-W

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