Togo - La campagne électorale aurait été un gouffre financier à certains candidats à la présidentielle du 25 avril dernier au Togo. Visiblement le Président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) fait partie du lot. Il ne trouverait pas d’inconvénients, si quelqu’un voudrait l’aider.
Les supputations d’une bonne opération financière des candidats à la présidentielle qui ont perçu chacun 72 millions au titre de financement public pour la campagne de la présidentielle dernière, ne seraient qu’une leurre, à en croire, certains candidats.
Le Professeur Aimé Gogué aurait lui des dettes et a demandé lors d’une émission interactive à un auditeur que son appui serait la bienvenue. « Si vous pouvez m’aider à payer mes dettes ce serait bon. Vous croyez que l’argent que le gouvernement a donné a été suffisant ? », a-t-il lancé à la personne qui avançait que leur participation aurait été guidé par l’intérêt personnel.
« Ils ont donné 72 millions et j’ai dépensé autour 150 millions. Ce n’est rien si Abel peut m’aider à payer mes dettes, ce serait une bonne chose », a ajouté le président de ADDI qui a insisté sur le fait qu’ils ont mis leur propre sous dans les élections.
Par ailleurs, sur la question du payement des délégués de l’ADDI dans les bureaux de vote, Aimé Gogué rassure. « C’est vrai c’est un problème qui me fait mal. Effectivement les gens m’appellent à 3 ou 4 heures du matin pour me poser cette question. Ce que je dis aux gens, c’est que l’article 84 du nouveau code électoral dit que le gouvernement va participer à la prise en charge des délégués du candidat qui a plus de 2%, à payer ses délégués. Nous avons écrit au gouvernement d’actionner cet article. Dans le cas où le gouvernement ne paye pas nous allons payer », a-t-il indiqué.
Le Président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI) a rappelé que les élections ont été crédibles et qu’il reconnaît qu’il n’a pas gagné, mais en contrario les élections n’ont pas été équitables.