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L’Eglise veut revoir les pratiques culturelles favorisant la propagation du Vih/Sida
Publié le mercredi 17 juin 2015  |  Le Temps




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Un document stratégique de l’Office des Œuvres Sociales de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo (ODOS) conçu pour la lutte contre le VIH-SIDA dans l’approche d’une réforme des pratiques culturelles concourant à la propagation de la pandémie, a été validé le 12 juin à Lomé.

Initiée par l’ODOS, la rencontre a regroupé des autorités traditionnelles, seize groupes ethniques cibles dont l’Ewé, le Gê-Ana, le Kabyè, le Tem, le Moba et le Tchokossi, entre autres, ainsi que des chefs religieux traditionnels.


Le document ainsi porté à finition est élaboré dans une approche culturelle et traditionnelle dans la prévention du VIH-SIDA. Parmi les pratiques mises en index par ce texte comme facteurs de la prolifération de la pandémie, figurent la dot, le mariage forcé, l’excision, les scarifications, la polygamie, le pacte de sang, le sexuel rituel, la consécration au vaudou.


Le président de l’Eglise des Assemblées de Dieu du Togo, Révérend Djakouti Mitré a relevé que la question autour du VIH/SIDA s’accorde parfaitement avec la mission de l’Eglise qui ne se limite pas à une dimension spirituelle (celle de gagner les âmes pour le salut en Christ) mais aussi celle de s’occuper du corps.


« Il faut des corps sains pour abriter des âmes saintes ». Il note aussi que la sexualité dépravée de l’Homme est contraire aux commandements de Dieu et contribue à la propagation de la maladie. Il a exhorté l’humanité à la soumission aux préceptes moraux et spirituels du Créateur pour être épargnée des maux qui s’assimilent aux malédictions. Il a aussi intercédé pour « une santé pour tous au Togo » et une implication plus significative de tout le corps du Christ dans les œuvres sociales au profit des populations.

Pour le coordonnateur national de l’ODOS, Roger GOEH-AKUE, c’est au vu de l’expérience acquise que l’office est arrivé à la conclusion que l’approche culturelle et traditionnelle dans la prévention du VIH/SIDA constitue le maillon manquant de la chaine de la prévention et qu’il est nécessaire et important que tous les acteurs de lutte contre le VIH puissent avoir une connaissance parfaite de ces pratiques culturelles et rituelles.

Certaines pratiques culturelles qui se pérennisent sans raison, favorisent la multiplication des risques d’infection au virus, vecteur de la pandémie d’où, l’intérêt du document validé qui ouvrira une nouvelle piste de réflexion sur le combat contre ce fléau dans le contexte traditionnel.


Le Temps/Atop

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