Facebook, l’un des principaux militants pour l’accès de tous à Internet, a abandonné son projet de réseau de satellites géostationnaires autour de la terre pour fournir Internet dans les zones non-couvertes. L’idée qui faisait déjà l’objet d’une étude aurait découragé Mark Zuckerberg par son prix de réalisation : 500 millions de dollars. L’entreprise préférerait se concentrer sur d’autres projets, plus réalisables, déjà en cours.
C’est le cas du drone solaire Aquila dont le vol test a été effectué avec succès dans la nuit du 26 au 27 mars 2015 au Royaume-Uni. L’engin qui a l’envergure d’un Boeing 737, doté d’une autonomie énergétique, volera au-dessus des zones non-couvertes par le réseau télécom à une altitude de 20 000 mètres pendant cinq ans, sans se poser. Il permettra à Facebook d’étendre la portée de son projet Internet.org qui veut apporter l’Internet à moindres coûts et ses bienfaits à toutes les populations.
S’il y a bien une entreprise qui se réjouira de l’abandon par Facebook de son projet de satellites Internet, c’est bien Google qui conduit actuellement le même projet. Le groupe fondé par Larry Page et Sergueï Brin apporte son soutien à SpaceX, une entreprise américaine travaillant dans le domaine de l'astronautique et du vol spatial. Elle prévoit de lancer un réseau de 4000 micro-satellites. Le coût de ce projet est évalué à 10 milliards de dollars.