Togo - En marge du 25e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) tenu à Johannesburg (Afrique du Sud) les 14 et 15 juin derniers, les Etats-Unis, par la voie de la Secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield, sont encore revenus sur le problème de l’heure sur le continent.
La limitation de mandat présidentiel, voilà ce sur quoi est revenu la Secrétaire d’Etat. Un sujet qui continue d’engendrer de nombreux foyers de tension en Afrique.
« Nous encourageons les Chefs d’Etat à ne pas modifier leur constitution pour y rester », a-t-elle lancé. Un message à l’endroit des chefs d’Etat qui sont encore tentés par ce mauvais génie qui les pousse à s’éterniser au pouvoir par le biais d’une constitution taillée sur mesure.
La capacité des peuples à décider de changer leur gouvernant est aussi l’expression de la démocratie, selon Linda Thomas-Greenfield. Ces peuples étant attachés à ces valeurs, les Chefs d’Etat doivent entendre raison, continue la diplomate américaine.
Linda Thomas-Greenfield a également abordé la question du terrorisme, de l’aide américaine aux Etats africains et de la CPI qui est aujourd’hui considérée comme une justice uniquement créée pour les Africains.
