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Le G7 et le réchauffement climatique
Publié le vendredi 19 juin 2015  |  Le Temps


© AFP par DR
Le sommet de l`ONU sur le climat
Mardi 23 Septembre 2014. Nations Unies à New York. Les dirigeants du monde entier se réunissent pour un sommet de l`ONU sur le climat visant à donner un nouvel élan aux négociations internationales sur le réchauffement climatique.


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Les sept pays les plus riches du monde (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni) sont réunis le dimanche 7 et lundi 8 juin en Allemagne. Au menu des discussions entre les chefs d’État et de gouvernement du G7 figure notamment la question du réchauffement climatique mondial, en prélude de la 21e conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), en décembre prochain à Paris.

Les citoyens du monde qui ont à cœur de protéger la planète Terre, attendent légitimement des engagements fermes des pays du G7 à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) et à soutenir les pays pauvres dans la lutte contre le réchauffement climatique.

En effet, point n’est besoin de rappeler que le changement climatique devient une des préoccupations mondiales et plus particulièrement celle des pays du G7 dont les industries sont responsables à plus d’un tiers des émissions mondiales de GES.

À la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague en 2009, les pays industrialisés s’étaient fixés un objectif de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 et de les rendre disponible pour soutenir les activités d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement.

Le Groupe consultatif des Nations Unies sur le financement de la lutte contre les changements climatiques avait d’ailleurs reconnu que la mobilisation d’un tel montant pouvait s’avérer difficile mais était faisable.

À mi-chemin de l’année butoir de 2020 fixée à Copenhague, le constat est tel que si les pays riches veulent réellement tenir leur engagement, ils doivent alors faire des pas de géants pour rattraper le retard dans le financement de la lutte contre les changements climatiques.

La France, qui présidera la COP21 en décembre, a par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, reconnu que : « le financement est un point clé pour un accord sur le climat ».

En effet, comme disait Thomas More dans “Utopia” en 1516, l’argent est incontestablement le nerf de la guerre. À la COP21, il y a lieu de croire certainement que les pays en développement ne voudront plus entendre des nouvelles promesses, mais bien attendre le décaissement de fonds précédemment promis pour investir dans les énergies renouvelables afin d’adapter leurs économies aux réalités actuelles du climat.

Oxfam International note par ailleurs dans sa publication du 06 juin 2015 que : « pour parvenir à un accord sur le climat couronné de succès lors des discussions des Nations Unies à Paris en décembre 2015, le G7 doit donner le ton […] La contribution du G7 au réchauffement de la planète va coûter rien qu’à l’Afrique plus de 43 milliards de dollars par an d’ici les années 2080 et 84 milliards d’ici 2100. »

C’est un peu comme pour dire que le respect des engagements précédents peut s’avérer nécessaire à la conclusion d’un accord acceptable par tous, en décembre prochain à Paris.

Peut-on attendre une importante décision du G7 sur le climat

Rien n’est moins sûr, d’autant plus que le G7 n’est plus la seule instance pertinente qui puisse solutionner les problèmes mondiaux, encore moins ceux ayant trait à la réduction des émissions de GES.

Nous ne devons pas nous leurrer et croire que le G7 prenne un engagement ambitieux de réduire ses émissions de GES. En effet, s’il est vrai que les pays du G7 sont en grande partie responsables de l’augmentation de GES et du réchauffement climatique, il est également vrai qu’il serait impensable d’imaginer leur engagement ferme sans celui de cinq pays émergents du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), actuellement moteur de la croissance économique mondiale.

Les BRICS, de par leurs poids économique et démographique actuels, deviennent de plus en plus indispensables dans la recherche des solutions sur les changements climatiques.
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