L’Association des Producteurs de Coton Africains (AProCA) a officiellement lancé au cours d’un atelier, ce jeudi 18 juin 2015, à Lomé, le projet de diffusion de la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs (GIPD). Ce projet vise à contribuer à l’accroissement de façon durable de la production cotonnière dans les pays membres de l’AProCA.
Durant deux (2) jours, les acteurs de la filière coton seront informés sur les activités du projet.
Selon Mme Tata Djire Coulibaly, coordinatrice du projet au sein de l’AProCA, la GIPD a plusieurs avantages notamment l’augmentation de la productivité, la réduction des charges de production, la préservation de la santé du producteur et de son environnement. Donc la GIPD promet des pratiques saines et « c’est compte tenu de ces avantages que l’AProCA en tant qu’organisation sous-régionale a vu la nécessité de diffuser cette pratique dans les pays membres », a-t-elle expliqué.
Pour le représentant du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Mindi Lamboni, le présent projet s’inscrit parfaitement dans l’optique du programme de la FAO sur la Gestion Intégrée de la Production et des Déprédateurs à travers des champs Ecoles Paysans, en cours dans certains pays de la région depuis 2001.
«Pour ce qui concerne le Togo, la mise en œuvre de ce programme se situe dans le cadre des stratégies nationales dans la mesure où ce projet vise principalement à accroitre la production cotonnière à travers des appuis techniques et un renforcement des capacités des acteurs de la filière », a-t-il ajouté.
Il a également affirmé que les rapports d’évaluation disponibles à ce jour sont significatifs sur les avantages économiques et financiers de l’approche GIPD.
Le représentant de la plateforme nationale des organisations de producteurs de coton du Togo, Yosso Hodabalo a, pour sa part, souligné que cette rencontre constitue un pas décisif des filières cotonnières dans leur volonté d’affronter avec succès et perspicacité, les questions de l’environnement, de préservation de la santé du producteur et de l’amélioration de son revenu. «Elle nous permettra en effet de nous familiariser aux objectifs du projet, d’élaborer le plan de mise en œuvre du projet commun, et de jeter les bases de la mise en œuvre du réseau du facilitateurs », a conclu M. Lamboni.... suite de l'article sur Autre presse