Ouverture ce jeudi des écoles au Togo/Réaction du SYNTET : «Tous les enseignants sont invités à reprendre les cours dans un esprit de continuité et d’apaisement», SYNTET

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Publié le mercredi 13 novembre 2013 | icilome

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Ayité Abaglo, Secrétaire général du SYNTET

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Ecole togolaise et éducation nationale

Togo - Le 12 Novembre 2013, après une semaine de fermeture des établissements scolaires au Togo, pour dit-on éviter d’éventuels dérapages en réaction au mot d’ordre de grève les 04, 05 et 06 Novembre 2013, grève lancée par les fédérations des syndicats de l’enseignement, le Ministre de l’enseignement primaire et secondaire, Florent Maganawé, celui qui ferme les écoles devant une petite situation, décide afin de les rouvrir de nouveau, les classes le 14 Novembre prochain, demain.
Les enseignants réclamaient de meilleures conditions de vie et de travail en déposant sur la table leurs revendications portant sur : la signature d’accord devant inclure notamment leurs différentes primes: primes mensuelles d’éloignement, de logement, de travaux de nuit, de risques inhérents à l’emploi et de surcharges des classes. Les Fédérations des enseignants exigent également "l’annulation des mutations punitives" des enseignants et délégués syndicaux d’enseignants et la révision à la hausse des subventions annuelles accordées aux enseignants vacataires.

Le gouvernement leur avait proposé une prime mensuelle "unique": 10.000 F.CFA aux enseignants de la catégorie A et 8.000 F.CFA à ceux des catégories B, C et D. Ce que refusent les grévistes. Les discussions dans ce cas n’aboutissaient pas, alors que la première journée de grève a été largement suivie, Florent Maganawé ferme les écoles.

Après son passage devant les élus du Peuple le 12 novembre 2013, le gouvernement sort un communiqué ouvrant les portes des écoles à partir du 13 Novembre prochain. Une bonne nouvelle pour les élèves. C’est dans cette logique que, le Syndicat National des Travailleurs de l’Enseignement du Togo (SYNTET), au cours d’un point de presse mercredi, affiche sa position.

Pour le SYNTET, vu que la fermeture des écoles n’a arrangé aucun des partenaires du système éducatif ; considérant que le gouvernement et les autres fédérations se disent toujours disposés à continuer les discussions pour une issue rapide à la crise etc, il se « félicite de la décision prise par le gouvernement de la réouverture des établissements scolaires.

Dans une déclaration liminaire, le SYNTET, « invite par ailleurs tous les enseignants à reprendre les cours dans un esprit de continuité et d’apaisement ».

« Nous avons trouvé que, nous ne pouvons pas restés indifférent vis-à-vis de la situation actuelle. (…). Si on nous appelle aujourd’hui enseignant, c’est par rapport aux élèves et sans eux, nous ne sommes pas des enseignants. Nous voulons rassurer tout le monde, qu’il faut aller à l’école demain. Nous ne disons pas que, ce que le gouvernement nous a proposé, nous suffisait, non, mais on ne va pas quand même sacrifier l’avenir des enfants pour lesquels nous sommes là», a expliqué le secrétaire général du SYNTET, Abaglo Ayité.

Je sais que, il y aura toujours des gens qui vont douter de la bonne foi du gouvernement et vont hésiter à aller à l’école demain, c’est pourquoi nous lançons cet appel d’aller. Nous exhortons les fédérations de syndicats, à continuer les négociations avec le gouvernement qui dit disposé à continuer les négociations. Pour tout mouvement syndical, la grève est un moyen d’action, une arme qu’on doit savoir tenir et savoir comment la lâcher. Si en reprenant les cours et nous trouvons que les portes de négociations sont fermées, nous serons obligé d’aller en grève, a indiqué M.Abaglo.

Le SYNTET a de son côté, demande aux élèves, aux parents d’élèves et à tous les partenaires de l’école de s’investir pleinement pour que l’année scolaire 2013-2014 connaisse un heureux aboutissement et lance un appel à une tenue rapide des assises de l’éducation, cadre adéquat de règlement durable des problèmes de l’enseignement et notamment du statut particulier des enseignants.

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