Togo - En politique, les actes posés reviennent souvent comme des boomerangs.A force de tirer sur le chef de l’opposition et le contester à tout vas,le CAR se retrouve prit à son propre piège.
On a vu les leaders du CAR boire le petit lait à l’annonce de la défaite de Jean-Pierre FABRE aux présidentiels derniers. De maître APEVON en passant par Jean KISSI, chacun y est allé de sa verve pour fustiger le chef de l’opposition et sa stratégie.
Une autre posture aurait étonné. Bien avant les élections le CAR et l’ANC ont étalé sur la place publique leur divergence en ce qui concerne la stratégie à adopter pour abattre le régime de Faure Gnassingbé. La conséquence a été l’incapacité de l’opposition à designer un candidat unique et aussi le fiasco lors des négociations pour obtenir les reformes.
Les leaders du CAR communiquent beaucoup. Contrairement à ceux de l’ANC, on a vu et entendu que les gens du CAR sur les antennes. La guerre a été dévastatrice, sans concession voire choquante. On avait tout simplement l’impression que l’ANC avait remplacé UNIR aux yeux du CAR.
Toute la force, toute la stratégie et toute l’armada de guerre était déployé contre l’ANC et son leader.Une guerre qui a finit par l’appel au boycotte de l’élection présidentielle.
Les lendemains d’élections furent pareil entre le CAR et l’ANC. L’euphorie de la vengeance terminée, on a l’impression que le CAR s’est retrouvé très vite confronté à la réalité de la politique togolaise.
Le CAP 2015 a échoué à obtenir l’alternance et donc fin de partie. Le hic est que ceux qui ont contesté de façon véhémente sa stratégie n’ont aussi rien à proposer au peuple.
On pensait voir le CAR entrer en action, tout feu tout flamme pour embarquer le peuple dans une nouvelle dynamique mais au lieu de cela c’est à un retournement auquel les leaders du CAR tentent de se livrer et ceci de façon maladroite.
Après les critiques , on a entendu Me APEVON appeler à une union de la classe politique de l’opposition pour changer les choses et pour finalement se murer dans le silence et l’inaction.
Mais diantre à qui le CAR va s’allier et pour faire quoi ?. Le CAP 2015 se cherche pour le moment et est en panne de stratégie.
L’heure a sonné pour le CAR d’entrer en action.On espère voir Me APEVON et ses lieutenants nous montrer de quoi ils sont capables seuls sans l’ANC.