Les responsables de la délégation spéciale de la Préfecture du golfe ont eu la sueur froide, son président Kossi Agbegnigan Aboka a été sauvé in extrémis de la main des chauffeurs de taxi ce vendredi 19 juin à Adidogomé à Lomé. Que s’est-il passé ?
Grincements de dents, colère et menace, voilà l’atmosphère qui a régné dans une station de voyage ‘’sauvage’’ située au rond-point d’Addigomé douane.
En effet, la préfecture du Golfe a informé les syndicats de taxi qui ont créé des stations ‘’sauvages’’ au bord des routes de Lomé de rejoindre les stations officielles (Agbalepedo, Kodomé etc).
La note circulaire de la Préfecture
Ainsi, une note circulaire de la Préfecture du Golfe a été envoyée dans les stations sauvages pour qu’ils rejoignent les stations officielles reconnues pars l’autorité. Cette note donne un délai de 6 mois aux chauffeurs et différents syndicats de tout faire pour respecter les injonctions et le délai.
Le 15 mai dernier était le dernier ultimatum. Ce vendredi 19 juin, la délégation spéciale conduite par son président, Kossi Agbegnigan Aboka et une meute de forces de l’ordre ont fait une descente inopinée dans l’une des stations sauvage, celle située au rond-point d’Adidogomé à quelques encablures de la douane pour faire appliquer la loi.
Faudrait-il le rappeler, selon le programme de la Préfecture, 3 à 4 stations devraient être visitées ce vendredi.
Mais, contre toute attente, les chauffeurs ont refusé d’obtempérer et voulu en découdre avec la délégation de la Préfecture du Golfe. Les forces de l’ordre ont pu extirper le président de la délégation spéciale et sa suite dans les ‘’griffes’’ des chauffeurs.
Devant le refus systématique des chauffeurs, de respecter les lois de la Préfecture, les forces de l’ordre ont emporté certaines voitures en fourrières et plusieurs chauffeurs ont disparu avec leurs voitures.
Quelques minutes après, un groupe de chauffeur s’est constitué pour aller casser la maison de Kossi Agbagnigan Aboka. Les forces de l’ordre ont intervenu pour encercler la maison de Kossi Aboka.
Que reproche-t-on aux chauffeurs ?
Selon les responsables de la Préfecture du Golfe, la ‘’ghettorisation’’ ou la création anarchique des stations de voyage crée du désordre et n’avantage pas la délégation spéciale de la Préfecture du golfe. Parce que ces chauffeurs ne paient pas la taxe préfectorale. Une source proche de la Préfecture du Golfe soutient que : ‘’La taxe préfectorale permet à la Préfecture de payer les taxes de l’électricité et aux agents d’entretiens qui nettoient les rues’’.
Aussi, au cours des voyages, si l’un des voyageurs perd ses bagages, si ce dernier a pris une voiture dans une station de voyage en règle, il a la chance de les retrouver.
Le Togo est un pays de droit. Si nous voulons construire un pays de droit, il va falloir que les citoyens respectent aussi les lois et prescriptions de l’autorité.... suite de l'article sur Autre presse