C’est ce samedi 20 juin la journée mondiale des réfugiés ; une journée instaurée depuis 2001 par les Nations Unies. A cette occasion, le Pape François invitait les fidèles mercredi lors de l’audience générale à « demander pardon pour les personnes et les institutions qui ferment la porte à ces gens qui cherchent une famille, qui cherchent à être pris en charge ».
L’Eglise prie, avait-il encore affirmé pour « ces frères et sœurs qui cherchent une maison ou un refuge loin de leur terre, afin qu’ils puissent vivre sans peur, et soient toujours respectés dans leur dignité.
En dix ans le nombre de réfugiés est passé de 37 à 60 millions dans le monde, et parmi ces gens en fuite, la moitié sont des enfants. Et tandis que les médias européens se focalisent sur le drame de Lampedusa, parfois sur le sort des Rohyngyas en mer d’Andaman, des milliers de personnes meurent dans le silence en plein désert du Sahel en Afrique.
Alganesh Fessaha, est érythréenne et médecin en Italie depuis 35 ans. Elle est également la présidente de l’ONG Gandhi, fondée en 2003 pour venir en aide aux réfugiés de son pays.... suite de l'article sur Autre presse