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La jeunesse n’est jamais un fardeau
Publié le lundi 22 juin 2015  |  Togo Diplomatie


© aLome.com par Atapointe
Ouverture à Abidjan du forum de la jeunesse africaine sur la promotion de l`entrepreunariat à la Banque mondiale
Le Club des jeunes d’Afrique (Young African Society), composé de jeunes collaborateurs du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, a ouvert son forum ce 22 Mai 2015 en présence de Ousmane Diagana, directeur des opérations de la Banque Mondiale et de Mahamane Baby, ministre malien de la jeunesse.


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L'Afrique rassemble actuellement 1,1 milliard d'habitants. D'ici 2050, la population de l'Afrique va presque doubler pour atteindre deux milliards d'habitants. Un terrien sur quatre habitera alors en Afrique.

Ce développement démographique présente des risques internes et internationaux

Sur le plan interne, le pouvoir politique se trouve confronté à des masses de jeunes mieux formés, mieux informés et plus exigeants. Leurs revendications à l’égard des gouvernants sont très fortes. Il peut en découler une instabilité politique et des mouvements revendicatifs violents. D’ores et déjà des révoltes urbaines incontrôlables bousculent les pouvoirs et le terrorisme se répand.

Sur le plan international, ces masses de jeunes seront tentées par l’émigration vers les pays développés multipliant les problèmes dus au choc des cultures et à la crainte des pays d’accueil de perdre leur identité culturelle .Il faut donc aider l’Afrique à développer son économie pour donner du travail à ces millions de jeunes.


Selon la Banque africaine de développement (BAD), les économies africaines vont devoir créer 29 millions d'emplois par année d'ici 2030 pour intégrer sur le marché du travail les nouveaux jeunes actifs. C’est un défi qui parait presque impossible à affronter. Même si des progrès sont possibles en matière agricole, les terres utilisables ne sont pas extensibles ad infinitum. Il faudra donc que l’Afrique connaisse sa révolution industrielle et devienne productrice de biens et de services. Depuis une dizaine d’années, le PIB de l'Afrique progresse de plus de 6% par année en moyenne, soit à peu près deux fois plus vite que celui de l'économie mondiale. Cet essor aura inéluctablement un effet d’entrainement et attirera les investissements

L’histoire des Etats révèle que la jeunesse n’est jamais un fardeau.

Elle est plutôt un réservoir de dynamisme et de créativité. Les Etats doivent orienter cette force vers le développement.

Koffi SOUZA

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