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Vives inquiétudes au sommet…
Publié le lundi 22 juin 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Prestation de serment de Faure Gnassingbé pour un nouveau quinquennat
Lomé, le 4 mai 2015. Hedzranawoé, Salle des fêtes de la Nouvelle Présidence. Audience solennelle de prestation de serment de Faure Gnassingbé, en présence de l`un des candidats perdants au scrutin présidentiel, Gerry Taama.


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Togo - L’inquiétude règne au sommet de l’Etat togolais. L’annonce par câble diplomatique de l’évacuation sanitaire d’urgence de Faure Gnassingbé vers l’Italie dans la nuit du 09 au 10 juin 2015 n’est pas restée dans les coulisses de la diplomatie.


La magie de la transparence des nouvelles technologies avait, la nuit même de l’évacuation, vendu la mèche de la fébrilité de l’état de santé du président togolais.

72 heures plus tard, on semblait avoir maîtrisé la situation au sommet de l’Etat avec le retour du président togolais qui avait été isolé.

Les rares personnes, proches des proches, qui ont pu voir le Président l’ont décrit comme l’avait exposé sur les réseaux sociaux sa ministre de la promotion de la femme, Patricia Dagban Zonvidé lors de la campagne électorale : fatigue généralisée, pâleur perceptible, amaigrissement inquiétant, une photo frappée du commentaire péjoratif de la ministre « Notre cher Président…» (Photo capture du profil de la ministre). Les plus alarmants évoquant la difficulté du président à articuler les mots et à reconnaître ses visiteurs. Des commentaires que notre rédaction a toujours pris avec des pincettes en raison de l’absence d’une confirmation officielle.

Quelques jours plus tard, la photo en question est venue illustrer des signes annonciateurs de l’état de maladie du Président.

Interrogé par notre rédaction, le Directeur de communication de la Présidence, après avoir expiré un « Mon Dieu… » a rassuré au bout des lèvres que le président se portait bien et de rien, il n’en était des informations insistantes et persistantes de son évacuation pour cause d’AVC.

Quelques heures seulement après, le paradoxe s’établit. Annoncé au sommet de l’UA, le Président était absent. Nommé pour former un gouvernement, le nouveau Premier ministre est bloqué par l’absence et l’indisponibilité du président.

Jeudi dernier encore, tout était mis en place pour rendre public le nouveau gouvernement et tenir avec le Chef de l’Etat le premier conseil des ministres du gouvernement Klassou.

L’indisponibilité de Faure Gnassingbé a de nouveau avorté cette publication obligeant des ministres et certains frères du Président à effectuer des allers-retours Italie-Lomé.

Rentré jeudi dernier après une visite au Président, un ministre a fait des confidences contradictoires à ceux qui ont eu l’occasion d’échanger avec lui.

Pour les uns, le Ministre demandait de prier fort et d’attendre le miracle et pour d’autres, tout allait bien avec le président et qu’il serait avec eux dans les prochaines heures. Une confusion savamment entretenue pour maintenir le cap de la gestion par défaut du Togo.

Aujourd’hui, c’est évident au niveau des représentations diplomatiques, de la famille politique et de la presse étrangère. Le président à eu un malaise assez sérieux qui va selon les commentaires d’une crise d’AVC à des complications nerveuses.

Mais rien n’a été servi officiellement comme information à part les réactions de la Direction de cabinet et celle de la communication de la Présidence qui font croire que tout va bien contre l’absence avérée du Président.

Cette situation oblige l’opinion à diverses supputations. Une autre preuve suffisante évoquée par les observateurs est la célébration de la journée des martyrs du 21 juin dans un cafouillage protocolaire qui mettait en scène le ministre Bawara de l’Administration territoriale et son premier ministre Komi Klassou qui se succédaient dans une hiérarchie alambiquée lors du dépôt de gerbes de fleurs devant le monument aux morts.

Plus inquiétant, l’impasse sociopolitique observée au Togo qui reste depuis l’élection présidentielle sans gouvernement, sans président, sans vie.

Un tableau qui vient d’interpeller la diaspora togolaise qui appelle le président de la cour constitutionnelle à combler le vide constitutionnelle en mettant sur selle le Président de l’assemblée nationale à assurer la succession du Chef de l’Etat togolais porté disparu, ceci conformément à la constitution.

Alfredo Philomena
indépendant express

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