Décidément, l’affaire de détournement des quarante-sept millions de francs CFA (47 000 000 F CFA) au sein de la Confédération syndicale des travailleurs du Togo (CSTT) est plus que jamais d’actualité.
Devant la presse ce lundi au siège de ladite confédération, le secrétaire général, Sébastien Ayikoué Tevi répond au groupe 2 qui l’a destitué : « je reste et resterai secrétaire général de la CSTT jusqu’à la tenue en décembre prochain du nouveau congrès de la CSST ».
« Nous avons appris que nos camarades ont tenu un congrès à l’issue duquel ce conseil a destitué le bureau confédéral qu’il accuse d’avoir détourné de l’argent. C’est pourquoi nous avons à notre tour jugé bon de clarifier la situation aux journalistes et leur dire que la CSTT existe et existera toujours, nous sommes dans un état de droit et le droit va être respecté », a signifié le secrétaire général de la CSTT.
Pour lui, l’histoire de cette somme dont il est accusé « injustement » depuis un certain temps de la part de certains militants, n’est qu’un « montage ».
« L’histoire de cette somme dont on m’accuse n’est que purement du montage parce que je n’ai pas reçu une telle éducation de détourner ces 47 millions. Je le dis et je le confirme aux partenaires que le Tèvi que je suis, je n’ai pas détourné cet argent », a-t-il martelé face aux membres du bureau.
A en croire les membres du bureau de cette confédération, ces informations publiées par leurs camarades sont destinées à désinformer les partenaires et les militants en accusant injustement le secrétaire général de détournement de fonds et de ce fait, Sébastien Ayikoué Tevi reste et restera le secrétaire général de la CSTT jusqu’au nouveau congrès.
Pour mémoire, le secrétaire général « accusé » n’est pas seulement suspendu à la tête de la confédération. Sa signature et celle de sa comptable ont été suspendues auprès des institutions financières partenaires de la CSTT.
Suspendu à la tête de la CSTT par des responsables de ladite confédération regroupés au sein du groupe 2, Sébastien Ayikoué Têvi et le bureau confédéral qu’il dirige sont accusé d’avoir détourné une bagatelle somme de 300 millions de francs CFA. Lors d’une précédente sortie, le secrétaire général « déchu » avait annoncé que s’il y a malversations financières, le bureau qu’il dirige ne peut pas être accusé. Ces malversations ne peuvent venir que du bureau précédent dirigé par Adrien Akouété Béléki.
Autre information importante, les deux audits commandités par la CSTT pour situer les responsabilités n’ont pas pu mettre la main sur tous les documents comptables, ce qui rend plus difficile la situation.
