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Les Nations unies annoncent la fermeture de leur bureau des droits de l’homme au Togo
Publié le mardi 23 juin 2015  |  AFP


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Conférence annonçant la clôture des activités du Bureau togolais du HCDH le 30 juin 2015.
Lomé, le 23 juin 2015. AGORA SENGHOR. Le HCDH-Togo a organisé une Conférence publique autour du thème: “Evaluation de la situation des Droits de l`Homme au Togo, 9 ans après l`accord du 10 juillet 2006”.


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Lomé - Les Nations unies ont annoncé mardi la fermeture le 30 juin de leur bureau des droits de l’homme de Lomé, au Togo, au moment où des ONG continuent à dénoncer des cas de torture dans le pays.

"Le bureau du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme (HCDH) au Togo va fermer ses portes le 30 juin pour des contraintes budgétaires auxquelles nous faisons face. Mais la coopération avec le Togo n’est pas rompue", a déclaré Olatokunbo Ige, représentante de ce bureau à Lomé, devant la presse.

Les Nations unies avaient installé leur bureau des droits de l’homme au Togo en novembre 2006, sur demande des autorités togolaises, au lendemain de l’élection présidentielle d’avril 2005. Ce scrutin, entaché de fraudes massives et de violences (400 à 500 morts, selon l’ONU), avait été remporté par le président Faure Gnassingbé, porté au pouvoir quelques mois plus tôt par l’armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadèma, qui régna d’une main de fer pendant 38 ans.

"Depuis environ neuf ans que nous accompagnons le Togo, nous avons enregistré des avancées (...) Mais les autorités doivent consolider cette évolution pour rassurer les Togolais, car tout n’est pas encore parfait", a poursuivi Mme Ige.

"Le départ du bureau du HCDH nous laisse un sentiment de regret. Car sa présence au Togo était un atout (...) pour exercer une pression sur le pouvoir", a réagi Spéro Mahoulé, président du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit).

L’Association "Ensemble pour les droits de l’homme" (Edh) a pour sa part qualifié le départ de l’agence onusienne de "prématuré" et a plaidé, dans un communiqué, pour la poursuite de ses activités au Togo.

Amnesty International et l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) avaient dénoncé, en avril, dans un communiqué conjoint, "l’impunité des auteurs" des exactions de 2005. "Le climat politique s’est certes apaisé depuis", mais "la torture n’est toujours pas définie par le Code pénal comme un crime" et "la torture et autres mauvais traitements restent une réalité au Togo", notamment envers "des personnes en détention provisoire" -- la majorité des prisonniers du pays, avaient déploré les ONG.

ek/cdc/sba

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