Le bureau de la confédération syndicale des travailleurs du Togo a invité lundi 22 juin ses membres au calme et ses partenaires sociaux à la vigilance en réaction à la destitution du bureau par un groupe de militants.
Selon la déclaration liminaire lue à la rencontre avec la presse par Francis Komlavi Agbo , Secrétaire générale adjoint de la Cstt, l’acte du groupe « frondeur » qui a dit au cours d’un conseil syndical extraordinaire avoir renversé les instances régulières de la confédération, est illégal et n’engage en aucune manière la confédération syndicale des Travailleurs du Togo.
Le groupe frondeur n’aurait pas convoqué un vrai conseil syndical estime les responsables de la Cstt qui font remarquer que conformément aux dispositions de l’article 23 des statuts issus du congrès statutaire de décembre 2011, le Conseil syndical est composé comme suit : les membres du bureau confédéral, les présidents de Commissions spécialisées, un délégué par fédération professionnelle, un délégué par union régionale, un délégué par syndicat professionnel, des vérificateurs aux comptes.
Par ailleurs, il a été rappelé que la « Confédération syndicale des travailleurs du Togo est composée d’organisation syndicale et non de personnes physiques par conséquent, une pétition signée des personnes physiques à titre individuel ne saurait donner droit à la tenue d’un conseil syndical extraordinaire ».
La confédération regrette que ces « mêmes camarades par leurs comportements antisyndicaux ont plongé l’organisation dans une crise sans précédent, et que le bureau confédéral continue des démarches pour préserver l’image de l’organisation et sauver la coopération avec les partenaires.