Les espaces aériens du Togo et du Bénin sont désormais pris en charge par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) et non plus par le l’Autorité de l’aviation civile ghanéenne (GCAA) qui empochait chaque année plusieurs millions de dollars.
Chaque avion qui empruntait l’espace aérien contrôlé par le FIR (Accra Flight Information Region), c’est à dire une large zone de l’océan atlantique qui borde le Ghana, le Togo et le Bénin, devait s’acquitter d’un droit de survol allant de de 200 à 600 dollars en fonction de la taille de l’appareil.
Le basculement s’est effectué jeudi à l’aéroport international Gnassingbé Eyadema de Lomé en présence du ministre des Transports, Ninsao Gnofam et du directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Dokissime Gnama Latta.
‘Il fallait qu’on en arrive là un jour. Avec beaucoup de patience, de ténacité et de courage, nous y sommes parvenus’, s’est félicité le ministre.
Quatre radars ont été installés à Niamey (Niger), Ouagadougou (Burkina Faso), Cotonou (Bénin) et Niamtougou (Togo) en plus de celui qui existe à Lomé.
Sur le plan opérationnel, le Bénin contrôlera entre 0 et 8° d’altitude et le Togo s’occupera de la partie supérieure.
Premier à survoler l’espace commun, un appareil de la RAM (Royal Air Maroc).