Résultats de la Présidentielle du 25 avril 2015: Bisa Williams rajoute aux rides des contestataires

Politique

Publié le vendredi 26 juin 2015 | Le Télégramme du Togo

© Autre presse par DR
Bisa Williams, assistante du Secrétaire adjointe au bureau des affaires africaines des USA.

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- 4/6/2015

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Présidentielle 2015 et joutes électorales

Togo - A peine l’Ambassadeur de l’Allemagne au Togo, Dr Volker Berresheim, avait ouvert la bouche lors de la visite au Togo de Günter Nooke, le représentant personnel de la Chancelière allemande, Angela Merkel pour l’Afrique, qu’il a essuyé des représailles de la part de ceux qui ne pensent pas comme lui que le scrutin du 25 avril dernier au Togo a été des plus transparentes et crédibles dans la marche de la jeune démocratie togolaise. entre autres contestations, on retiendra celle de la présidente de CAP 2015, Brigitte Adjamagbo-Johnson qui a crié sur tous les toits qu’ils useront de tous les moyens pour faire constater que la victoire de leur candidat a été volée.

Comme si cette réaction de Dr Berresheim qui a ressuscité la gale chez nos moudjahidines oranges, qui peinent toujours à mobiliser les Togolais, désormais éveillés par les multiples mensonges de cette opposition togolaise en panne de popularité, ne suffisait pas pour faire comprendre à l’opposition togolaise qu’elle est en train de faire fausse route et de jeter un nouveau coup d’épée dans la fourmilière des 35,19 % de voix qui se sont portées sur son candidat principal, c’est Mme Bisa Williams, sous-secrétaire adjointe des USA aux Affaires Africaines, qui est venue enfoncer un peu plus de clou mercredi face à la presse togolaise, au terme de sa visite à Lomé.

Alors que l’on s’attendait, au niveau des contestataires, à l’entendre encore plus offensive contre le pouvoir de Lomé, c’est plutôt une diplomate américaine très imprégnée de la réalité qui s’est exprimée ce 25 juin 2015, soit deux mois jour pour jour après la présidentielle togolaise. "J’ai eu des réunions avec les représentants de l’opposition politique. Ils m’ont livré la même démarche qu’ils ont donnée au public togolais.

Ils ont une interprétation très différente et très frustrée des résultats des élections passées. Nous avons vu les rapports des missions officielles d’observateurs de ces élections. Et toutes ces missions ont été claires que les élections au Togo se sont déroulées d’une manière assez transparente et crédible et que les résultats ont été très clairs", a déclaré Mme Bisa Williams lors d’une conférence de presse.

Et comme pour dire que la page de cette présidentielle qui a vu 58,77% des Togolais en âge de voter et qui se sont exprimés, porter leur suffrage sur le président sortant Faure Gnassingbé, est définitivement tournée et qu’il faudra se séparer d’un l’opium de la contestation qu’on ingurgite difficilement à quelques Togolais encore aveugles, Mme Williams suggérera une certaine dose d’humilité. "On n’a pas de raison pour douter de ces observateurs. Pour cette frustration qu’on voit dans le pays, il faut un dialogue, un échange de points de vue entre les Togolais", a-t-elle indiqué.

Où est donc passée Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson et son candidat Jean-Pierre Fabre ? Si la France, l’Allemagne et encore les Etats-Unis qu’ils ont toujours brandi comme très fermes contre quelque troisième mandat de Faure Gnassingbé au Togo ou encore très attachés aux principes d’un scrutin démocratique, reconnaissent ces qualités pour la dernière présidentielle, citée d’ailleurs en exemple, à qui se tourner enfin pour venir prendre le fauteuil et le remettre à l’opposition ?

En ces quelques dizaines de Togolais de la diaspora togolaise aux Etats-Unis, en France, en Belgique ou celle en Allemagne et qui pour nombre d’entre eux ont encore mis pied au Togo il y a au moins cinq ans pour les plus récents et qui, d’après Mme la présidente de CAP 2015, auraient réagi contre l’analyse de situation de l’Ambassade de l’Allemagne au Togo qu’ils auraient jugé inacceptable ?

Décidément, mieux vaut faire le bilan de cette présidentielle et entrevoir ce qu’il faut faire à l’avenant au risque de se voir abandonner jour après jour par leurs militants, et bien qu’étant au Togo, en déphasage avec les nouvelles donnes sur le terrain, comme c’est le cas de certains Togolais de la diaspora qu’ils continuent de berner.

F.S.

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