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Togo/Interdiction du sport sur le campus : une décision «scandaleuse» qui émanerait de la volonté d’une autorité
Publié le vendredi 26 juin 2015  |  Togo top news


© aLome.com par Parfait
Le nouveau visage des cités sur le campus de Lomé
Lomé, le 18 juin 2015. Université de Lomé. Un jour ordinaire sur le campus.


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Le campus universitaire de Lomé était triste le samedi dernier dans la matinée. L’ambiance sportive habituelle n’était pas au rendez-vous. Tous ceux qui venaient pour faire du sport étaient systématiquement renvoyés par les agents de la police universitaire. Et pour cause, dans un communiqué en date du 15 juin dernier, la présidence de l’Université de Lomé interdit le sport de masse sur le campus.

Les autorités disent avoir constaté que certains individus et des groupes constitués dans la pratique de leur activité sportive de masse perturbent le bon déroulement des activités académiques et pédagogiques avec parfois des violences verbales sur les enseignants, étudiants, le personnel administratif, technique et de service.

Mais au regard de la manière subite dont la décision a été prise surtout sans avertissements préalables, il y a quelque chose qui cloche. En réalité, cet argument n’est qu’un prétexte fallacieux, selon plusieurs sources.

Les informations révèlent que le samedi 13 juin, un incident s’est survenu entre un groupe et une autorité universitaire. Cette dernière en voiture ayant rencontré la foule qui courrait n’aurait pas voulu cédé la place et des gens ont tapoté sur sa voiture. Mécontente, elle aurait décidé d’user de sa position pour faire interdire les activités sportives sur le campus dans ce contexte où aucun espace public n’est réservé pour le sport.

Une décision mal accueillie

Nombre de personnes sont scandalisées et demandent aux autorités universitaires de revenir la décision. « Moi je suis très étonné quand j’ai appris que le sport est interdit sur le campus. Le campus est le seul endroit approprié pour le sport. Il y a un grand terrain où on peut faire le tour, il y a aussi un terrain de hand ball. Et je ne vois pas que cela puisse déranger les étudiants parce que ces lieux sont éloignés des amphis.


Même si c’est le cas, on peut essayer de mettre de l’ordre, mais priver des gens d’avoir accès au seul lieu de Lomé où ils viennent les samedis et dimanches évacuer leur sueur, c’est opprimé le peuple. En interdisant qu’on fasse le sport sur le campus en militarisant les entrées, je crois que c’est une décision assez sévère, exagérée et scandaleuse. Il va falloir qu’ils reviennent sur leur décision et chercher plutôt à réglementer », a indiqué Jean, un comptable rencontré à l’entrée du campus le samedi dernier.

Pour Paul son collègue, il faudrait sensibiliser les gens et donner un ultimatum avant d’aller à l’interdiction. « C’est un sport de masse, et donc à mon avis, on doit d’abord sensibiliser des gens, donner un ultimatum et si les désordres continuent, on peut interdire. Ils ne peuvent pas se lever du jour au lendemain et interdire le sport sur le campus.


C’est une aberration. Des gens sont vraiment choqués. Il y a en a qui quittent Adétikopé, baguida, kegué , tous les quatre coins de Lomé et viennent faire du sport sur le Campus . Si on interdit de faire du sport ici, c’est nous demander d’aller courir dans les rues et à la plage avec tous les risques que cela peut occasionner. Des groupes qui viennent sont bien organisés et au sein de ces clubs il y a des présidents à qui, ils peuvent donner des directives», a-t-il affirmé tout furieux.

Certes, le campus universitaire est un lieu d’étude mais étant donné qu’au Togo il n’y a pas un espace public aménagé pour le sport, c’est bien regrettable de prendre une telle décision à l’heure où les maladies cardio-vasculaires sévissent.

Hélène DOUBIDJI
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