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Jean-Claude Améganvi : «La prison civile de Lomé ne respecte pas les normes internationales carcérales, il faut en faire un musée et reconstruire une vraie prison»
Publié le vendredi 26 juin 2015  |  icilome


© aLome.com par Edem Gadegbeku
Claude Ameganvi, leader du PT, Parti des travailleurs.


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Togo - Revenant encore sur la question lors d’un entretien, Jean Claude Améganvi, Secrétaire Général du Parti des Travailleurs, dénonce le mutisme total des autorités face aux conditions carcérales des détenus de la prison civile de Lomé.

Pour lui, la prison civile de Lomé ne respecte aucune norme internationale. « La prison civile de Lomé contient trois fois le nombre normal qu’une prison doit contenir. Les détenus vivent dans des conditions vraiment déplorable et l’on comte chaque fois des morts », a-t-il laissé entendre.

«Cette prison est une œuvre de l’époque coloniale. C’était l’endroit où les colons détenaient les gens. Elle ne respecte aucune norme carcérale. Normalement on doit en faire un musée», a-t-il ajouté.

A en croire Jean Claude Améganvi, il faut construire une prison digne de ce nom pour améliorer enfin les conditions des détenus. Cette interpellation se fait depuis par tous les acteurs de promotions des droits de l’homme à l’endroit des autorités mais rien ne semble bouger. L’on fait toujours la sourde oreille.

Le sujet est vraiment épineux. L’on enregistre chaque jour des morts à la prison civile de Lomé. Dans cette semaine, dans la journée du lundi 22 juin, il y a eu un cas qui a failli explosé la prison.

Selon les informations, les détenus de nationalité nigériane ont manifesté violemment leur mécontentement dans leurs cellules suite à la mort d’un des leurs décédés, atteint d’une «banale maladie » et cette manifestation a fait sortir l’ambassadeur du Nigéria au Togo qui a finalement calmé les choses. La victime s’appelait EJIKE MARTIN’S, gardé en détention à la prison civile de Lomé sans jugement depuis le 12 décembre 2013.

Il semblerait que « le malade, n’a pas eu les soins qu’il faut à temps. Il a fallu deux semaines de tracasseries administratives et de négociations avant qu’il ne soit évacué vers le CHU Sylvanus Olympio le 19 juin 2015, où il rendit l’âme le 22».

R. A.

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