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Gouvernement : A quand la fin du "service minimum " ?
Publié le vendredi 26 juin 2015  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Le PM Ahoomey-Zunu a passé la main à Selom Klassou en fin de matinée ce 10 juin. Le sortant s`est dit disposé à servir à nouveau le plus tôt possible l`Administration de son pays.
Lomé, le 10 juin 2015. Primature. Passation de service entre les sieurs Ahoomey-Zunu et Selom Klassou, en attendant la formation du nouveau Gouvernement.


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Togo - Certains annoncent cette fin pour ce soir, du moins dans le week-end. Pour d’autres, cela doit encore attendre un peu, parce que Faure Gnassingbé aurait du mal à composer l’équipe gouvernementale.

Le service minimum, c’est ce que les anciens ministres se tuent à faire aujourd’hui, puisqu’ils ne connaissent pas encore le sort qui leur est réservé. La plupart d’entre eux profite pour être en villégiature, certains au couvent et d'autres chez les marabouts.

Aujourd’hui, c’est toute l’administration qui est au ralenti dans le pays. C’est d’ailleurs le cas depuis la période de la campagne électorale, où des fonctionnaires ont été obligés d’abandonner leurs bureaux pour aller battre campagne pour UNIR.

Et pourtant, les urgences ne manquent pas. Les travailleurs attendent celui qui prendra le portefeuille du Travail et de la Fonction publique pour lui poser leurs problèmes. Le personnel soignant et les malades qui attendent dans les couloirs de la mort des CHU espèrent vivement le nouveau ministre de la Santé. Les populations de la côte cherchent leur interlocuteur de l’Environnement pour lui parler de l’érosion côtière qui les menace.

Les journalistes, le ministre de la Communication pour discuter des difficultés liées à l’exercice de ce métier dans le pays. Sans parler des autres secteurs dont la situation n’est pas du tout enviable.

Voilà tout ce qui a amené un confrère de la télévision nationale à déclarer, dans la semaine, sur le plateau du journal que « l’attente devient de moins en moins supportable ».

Faure Gnassingbé n’a-t-il pas crié à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas une seconde à perdre ? Comment se fait-il que depuis sa réapparition il y a quatre jours (après disparition des radars qui a duré deux semaines), la publication du gouvernement prend encore ce temps ?

Tout ceci amène nombre d’observateurs à n’espérer grand-chose de ce gouvernement dont l’accouchement est difficile. Puisque le Premier ministre, comme il l’a commencé d’ailleurs, ne passera son temps qu’à ouvrir et fermer les séminaires et autres ateliers. Sans oublier que des ministres (« les tout-puissants ») n’auront de compte à lui rendre.

En tout cas, pour le moment, les Togolais peuvent se contenter du minimum des anciens membres du gouvernement Ahoomey-Zunu.

I.K.

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