Le ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Johnson a lancé vendredi les travaux du forum international sur la réglementation de la gestion des sachets et emballages plastiques non biodégradables organisé par l’ONG Togo Environnement propre.
Le forum qui regroupe les experts environnementaux de l’espace UEMOA, vise à explorer les pistes permettant de réduire considérablement la consommation des sachets et emballages plastiques non biodégradables. Il s’agit surtout de trouver des solutions durables pour la protection de l’environnement et pour la santé des populations dans les 8 pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Hachimou Issaka, représentant du commissaire chargé du département de la Sécurité alimentaire, de l’agriculture, des mines et de l’environnement de l’espace UEMOA, de l’ancien ministre de l’environnement burkinabè, Salif Ouedraogo participent au forum.
André Johnson a estimé que la problématique de gestion des sachets et emballages constitue une préoccupation majeure pour les Etats, en raison des nuisances générées par l’utilisation desdits plastiques et du fait de l’insuffisance de mesures appropriées pour la prise en charge des déchets résultants de leur utilisation.
« Face à cette situation, plusieurs pays ont commencé par prendre des initiatives, notamment des activités d’inventaires, de sensibilisation et de réglementation. Le Mali en 2010, le Togo en 2011, et la Côte d’Ivoire en 2013, ont pris des réglementations qui ont été aussitôt accompagnées de moratoires pour différer leurs mise en œuvre en raison des difficultés nationales d’application et d’absence d’initiative régionale sur la question», a déclaré le ministre togolais.
En 2011, le gouvernement togolais a interdit la production et la commercialisation des produits plastiques non biodégradables. Au sein de l’UEMOA, le Sénégal, le Burkina Faso et le Niger, ont également pris des initiatives dans ce sens.
Sonia Nèmè Gnassingbé, la coordinatrice de Togo Environnement Propre a relevé que cette approche régionale de la question permettre couvrir la sensibilisation, l’harmonisation des politiques et réglementations relatives à la question de la gestion des sachets et emballages plastiques non biodégradables.
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