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Interview du SG de la CSTT Sébastien Tévi-Ayikoé : «il n’y a pas eu de détournement de fonds à la CSTT, c’est un montage»
Publié le samedi 27 juin 2015  |  Togo News


© Autre presse par DR
Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo ( CSTT )


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Face à la crise que traverse depuis un an, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Togo(CSTT), nous avons tendu notre micro à l’un des protagonistes de la crise en la personne du secrétaire général Sébastien Tévi-Ayikoé, accusé par une partie des membres de la CSTT de détournement de fonds. Il s’explique dans cette interview exclusive.

Monsieur le Sébastien Tévi-Ayikoé bonjour ! Dites-nous, que se passe depuis quels mois au sein de la CSTT ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : Ce qui se passe à la CSTT est un montage, une machination qui a pour objet de faire partir le secrétaire général de la CSTT. Je vous rappelle qu’il y a un an, nous étions en mission en Europe quand nous avions lu sur les sites internet que le secrétaire général de la CSTT Tévi-Ayikoé a détourné 47 millions. Cette information a fait le tour du monde et à mon retour, j’ai décidé de vérifier ce qui se passe et j’ai compris que c’était un montage grossier, une machination.


Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une machination ?


Sébastien Tévi-Ayikoé : On a la tête pour réfléchir et c’est pour cela qu’on a été à l’école. Quand j’ai regardé le tableau qui a servi à faire ce montage, je me suis rendu compte qu’il s’agit des pièces comptable de l’organisation qui ont été plaquées dans un tableau plusieurs fois pour parvenir à la conclusion que j’ai détourné 47 millions. C’est ça un détournement ?

La pomme de discorde, c’est cette affaire de détournement de fonds. Sans langue de bois, il y a eu détournement, oui ou non ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : Il n’y a pas eu de détournement de fonds à la CSTT, c’est un montage contre ma personne. Les documents sont là et parlent d’eux-mêmes.

A l’issue d’un conseil syndical extraordinaire, une partie de la base de la CSTT a mis fin aux fonctions de votre bureau. Mais vous semblez ne pas être d’accord. Pourquoi ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : Vous savez, chaque organisation est régie par des textes. Au nom de quel texte des individus peuvent se réunir pour dire qu’ils destituent un bureau confédéral. Les textes sont claires, ceux qui peuvent faire partie d’un conseil : il y a les fédérations professionnelles, les syndicats de base, les secrétaires généraux ou leurs représentants, les membres du Bureau confédéral, les présidents des commissions spécialisées, les unions régionales et des vérificateurs de comptes. L’effectif total de la CSTT fait plus de 83 000 personnes or ceux qui se sont réunis pour dire qu’ils destituent le bureau confédéral font à peine 30 personnes. Pire, le conseil syndical doit être dirigé par le bureau confédéral, ce n’est pas le cas. Ce qui s’est fait est un acte de voyoucratie tout simplement.

Monsieur le SG, l’audit des comptes de la CSTT diligentée il y a quelques semaines, a révélé des manquements de 2009 à 2012. Comment expliquez-vous ces manquements ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : C’est moi-même au nom du bureau confédéral qui ai demandé l’audite pour clarifier les choses, si Tévi a détourné 47 millions ou pas. Les partenaires ont d’abord hésité avant d’accepter avoyer des auditeurs pour vérifier les comptes de 2009 à 2014. Les résultats de l’audite révèlent une situation catastrophique en 2009-2010 tandis que l’absence des pièces comptables de 2011 et 2012 n’a pas permis de faire l’audite de ces deux années. Néanmoins, l’audite montre clairement qu’à partir de 2012 où nous sommes venus aux affaires, les choses ont commencées par s’améliorer. En 2013, les choses se sont améliorées et en 2014 les choses se sont nettement améliorées.

Depuis 2009, c’est pourtant vous qui aviez assuré l’intérim du secrétaire général ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : C’est une longue histoire. A l’issue du congrès de 2009, j’ai été porté au poste de secrétaire général adjoint et c’est dans la même année que nous avons reçu une correspondance demandant aux autres membres du bureau confédéral d’accepter que Tévi assure l’intérim puisque le Secrétaire Général est aussi à la CSI-Afrique et qu’il n’avait pas assez de temps. Mon rôle à cette époque était de coordonner seulement les activités déjà planifiées par mon prédécesseur et de le représenter. Cependant le côté gestion était toujours assuré par le secrétaire général. C’est lui qui signait les chèques. Je n’ai jamais signé de chèques durant cette période.

Les positions sont plus que jamais radicalisées. Monsieur le SG, à quand l’issue de ce bras de fer ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : Bras de fer, je ne pense pas. Les gens ont seulement décidé d’en découdre avec quelqu’un qui est innocent et qui est venu remettre les choses en ordre en apportant un changement comme les partenaires le souhaitent. Malheureusement, ceux qui ne veulent pas les réformes et le changement veulent en découdre avec moi. C’est tout, sinon il n’y a aucun problème à la CSTT.

Si tel est le cas, est-ce qu’il vous ait arrivé une fois de penser céder la place à quelqu’un d’autre pour sauver la cohésion de la CSTT ?

Sébastien Tévi-Ayikoé : Ah bon !!! Vous savez, on ne vient pas à un poste pour s’éterniser. Nous sommes venus par un congrès et le jour où nous allons organiser un autre congrès, nous allons aviser. Ce n’est pas parce qu’il y a ce bruit que le secrétaire général va fuir. C’est chambouler toute l’organisation.
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