Progressivement, d’une manière ou d’une autre, la rumeur sur l’Accident Cardio-vasculaire (AVC) de qui aurait terrassé Faure Gnassingbé se dissipe dans l’air. Après son apparition sur les écrans de la Télévision Nationale (TVT), le président togolais accompagné d’une forte délégation ministérielle et parlementaire s’est rendu vendredi dans la ville d’Atakpamé pour rendre hommage à Monseigneur Julien Mawulé Kouto, endormi dans le Seigneur dans sa 69 ème année. Faure Gnassingbé était bel et bien au cœur de la communauté catholique lors de la messe d’enterrement à la Cathédrale Notre Dame de la Trinité à Atakpamé, où il a effectué un dépôt de gerbes au pied du cercueil du défunt, avant de se retirer avec sa délégation.
Et tout comme en 2012, Faure Gnassingbé, selon nos informations recueilli sur place à Atakpamé où nous nous sommes rendus dans la soirée pour nous informer de la véracité de cette information au début douteuse, a marché du lycée d’Atakpamé jusqu’à la Cathédrale Notre Dame de la Trinité où a été célébrée la messe d’enterrement de Monseigneur Julien Mawulé Kouto.
Cette deuxième apparition publique de Faure Gnassingbé, si elle vient rassurer quant à sa disponibilité pour poursuivre son troisième mandat frauduleusement acquis à la tête du pays, ne rassure nullement quant à sa bonne forme, sa bonne santé où encore si vous voulez, son état réel de santé. Qu’il ait été malade ; qu’il ait fait un AVC, qu’il ait été hospitalisé dans un hôpital Italien ou encore gardé sous soins intensif à Lomé 2, tout est flou. Et l’on ne peut dire avec exactitude que l’homme Faure du Togo est en totale disponibilité de ses capacités réelles à diriger le pays.
Autrement dit, le doute plane toujours, ce qui aurait poussé l’hebdomadaire togolais d’information Le Changement qui, dans sa dernière parution à titrer à sa UNE, « Faure Gnassingbé est le seul à savoir s’il a été malade ou non ».
Ce feuilleton qui se joue face à un silence absurde de l’opposition togolaise qui abandonne le peuple aux fins des intérêts personnels, nous osons croire, devra lancer les débats sur les dispositions juridiques qui obligent les premiers dirigeants à rendre compte de l’état de leur santé au peuple qui les a élu ou prétendu élu. Si non, qu’est-ce qui justifie le fait que la constitution togolaise est prévue que tout candidat à l’élection présidentielle soit examiné par trois médecins assermentés choisi par la Cour Constitutionnelle, si le peuple n’a pas besoin d’être informé de l’état de santé de son futur dirigeant ?... suite de l'article sur Autre presse
