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Janis Otsiémi et «Les danses de rêve du roi Behanzin» pour finir le Filbleu 2015
Publié le dimanche 28 juin 2015  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
Festival de danse ASSASSAN, édition numéro 1, les 29, 30 avril et 1er mai 2015 au Goethe-Institut de la capitale togolaise‏.
Lomé, les 29, 30 avril et 1er mai 2015. Goethe-Institut. Spectacles de danse, performances de rue, connférences-débats ont été au menu de cette grand-messe de la danse au Togo, imaginée par la Compagnie DZIDZO TOGO. "Assassan Festival" a été la plateforme représentant le travail chorégraphique des compagnies invitées dans cette première édition du Festival et dont l’objectif est la transmission de nouvelles approches scéniques et le développement de la scène de la danse togolaise.


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Les rideaux se baissent sur la huitième édition du festival des arts de la scène et de littérature francophone (Filbleu 2015) ces 29 et 30 juin par une programmation des plus alléchantes : une rencontre littéraire ce 29 juin au Goethe Institut de Lomé et un spectacle de danse/théâtre, «Les danses de rêve du roi Behanzin » par le Conservatoire des Danses Cérémonielles et Royales d’Abomey, et précédé d’une prestation de OTOUFO, artiste togolaise de la chanson.

Le café littéraire mettra en scène Janis Otsiémi, étoile montante du polar gabonais. Proche de la quarantaine, ses thrillers comptent parmi les plus célèbres du continent. Son dernier roman, African Tabloïd, est sorti le 23 septembre 2013 aux Editions Jigal. Une sombre histoire de meurtre de journaliste d’investigation, au Gabon, à un an des élections. C’est d’abord un auteur maison dont la fiction s’inspire tout droit de Libreville et de ses bas-fonds, un monde interlope. Les Gabonais se reconnaissent parfaitement dans ses œuvres.

Exemple : en 2010, il fut lauréat du Prix du roman gabonais pour La Vie est un sale boulot (Jigal, Marseille, 2009). Il a publié coup sur coup, en 2012 et 2013, La bouche qui mange ne parle pas, Le chasseur de lucioles et African Tabloïd.

Sa renommée parvient à Paris, capitale de la littérature francophone, ce qui lui a d’être décrit par le quotidien français Libération comme «l’écrivain qui fait des bébés à la langue française ».


Fils d’ouvrier dans le bâtiment et d’une marchande de manioc, Janis Otsiémi n’a pas fait d’études supérieures. Il a grandi aux États-Unis d’Abéké, un bidonville de la capitale qui lui fournit encore beaucoup de « matière ». Il travaille le jour comme assistant aux ressources humaines dans une compagnie aérienne et écrit la nuit. Il a eu du mal à avoir un visa pour la France en mars, pour se rendre au festival Étonnants voyageurs de Saint-Malo.


Les services consulaires français à Libreville ont d’abord douté de la volonté de ce père de famille de revenir un jour au Gabon. Pourtant, Otsiemi appartient à cette génération de jeunes Africains qui ne se voient pas d’avenir ailleurs que dans leurs pays, déterminés à les voir enfin changer.

Comme à la cour du roi Behanzin

Un spectacle de danse clôturera ce mardi en apothéose le Filbleu 2015 à l’Agora Senghor. «Les danses de rêve du roi Behanzin » , est un spectacle créé le Conservatoire des Danses Cérémonielles et Royales d’Abomey. C’est un peu nouveau pour le public togolais, le pays n’ayant pas connu l’histoire d’un grand royaume, avec ses habitudes de cour. Celles de la cour du roi d’Abomey avaient disparu avec la colonisation et le soleil des indépendances. Mais en 1990, lors du centenaire du roi Glèlè, des intellectuels béninois ont voulu remettre au goût du jour dans le patrimoine culturel immatériel les arts de la scène de la cour d’Abomey.
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