Les pays africains en général et le Togo en particulier étaient essentiellement dirigé par des chefs traditionnels avant l’arrivé des colonisateurs. Aujourd’hui, le constat amer qui se fait, est la disparition de la coutume au profit du droit moderne. Constat appuyé par la recommandation n027 de la Commission vérité justice et réconciliation (CVJR) qui se résume à la nécessité de restauration de la légitimité de la chefferie traditionnelle.
C’est dans cette optique que le groupe de réflexion et d’action pour le dialogue, la démocratie et le développement, grâce à l’appui du Projet d’appui à la société civile et à la réconciliation nationale (PASCRENA), a organisé ce jeudi à Lomé, les travaux de restitution du rapport lié à cette recommandation, a appris l’Agence de presse Afreepress.
C’est un projet qui vise à apporter des solutions à la restauration de la légitimité des chefs traditionnels au Togo. « Nous avons au-delà des recommandations de la CVJR, remarqué que le droit de nos chefs traditionnels n’est pas respecté par le pouvoir public et par nos communautés qu’ils sont censés diriger », s’est plaint A. Marius Denke, Coordonnateur du projet.
« C’est très important de restaurer la légitimité de la chefferie traditionnelle au Togo si nous voulons vivre en harmonie avec notre essence de togolais parce que quand vous prenez toutes les communautés du monde, il y a une certaine harmonie c’est-à-dire les gens vivent en adéquation avec leur trafic ou leur coutume », a-t-il indiqué.
A terme, selon le groupe de réflexion, il faut que la chefferie traditionnelle soit déconnectée du pouvoir public.