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Interview Yaovi Kogbé : ” … Au Togo, nous devons réfléchir à un modèle de développement…”
Publié le jeudi 2 juillet 2015  |  Africa rdv




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En décembre 2015 devra se tenir à Paris, en France la conférence sur le climat. Au centre des échanges, le réchauffement climatique. Quels sont les enjeux et défis de cette conférence de Paris dénommé COP 21. Pour en parler, Africa rendez-vous s’est approchée de Joseph Yaovi Kogbé, il est environnementaliste, coordonnateur du réseau francophone climat et développement et également membre de l’organisation pour l’environnement et le développement durable (OPED).

Africa Rendez-vous : Bonjour, tout d’abord c’est quoi la COP 21 ?

KOGBE : La COP21 en fait c’est la conférence des parties à la Convention cadre des nations Unies sur le changement climatique. C’est-à-dire tous les pays qui ont signé et ratifié cette convention, (196 au total) se réunissent chaque année pour discuter des modalités à adopter pour réduire le réchauffement climatique dans des normes supportables par notre planète. Depuis que l’accord a été signé après la conférence de RIO en 1992, cette année, ce serait la 21ème conférence qui sera tenue dans le cadre de cette convention.

Alors on parle d’une conférence sur le changement climatique, en quoi cette thématique concerne les Togolais ?

Ah oui! Les changements climatiques c’est une notion transversale et ça touche tous les domaines du développement. Même au Togo, nous assistons à un réchauffement c’est-à-dire on assiste plus à des vagues de chaleur qu’il y a 30 ou 40 ans. Puisque nous sommes dans un pays essentiellement agricole, en milieu rural on arrive plus à distinguer les saisons sèches des saisons des pluies et il y a décalage.

Les saisons commençaient généralement en mars. Aujourd’hui c’est pratiquement au mois de mai ou même certaines années ces saisons débutent plus tôt que l’année précédente. Au finish, on ne maîtrise plus rien.

Au cours de l’année vous allez voir par exemple des paysans, ils sèment , les cultures vont lever, il y a la poussée et puis quelques semaines après les pluies s’arrêtent et on a ce que techniquement ils appellent les poches de sècheresse. Des semaines après les pluies reprennent alors qu’en ce moment-là les plants ne sont plus en mesure de continuer leur évolution et du coup on assiste à des rendements et il faut utiliser de l’engrais pour pouvoir enrichir. Des techniques qui ne sont peut-être pas aussi dans le contexte du développement durable que nous poursuivons. Et dans le domaine de l’eau aussi vous aller constater qu’il y a des inondations et autres catastrophes dites naturelles. C’est un peu la manifestation du changement climatique.

Qu’attendez-vous de cette conférence, en tant qu’organisation de la société civile ?
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