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La clinique Biasa (Lomé) a sauvé ce mardi au cours d’une opération chirurgicale compliquée, un enfant de dix (10) ans en classe de CE1, du nom de Dzidula Yao
Publié le dimanche 5 juillet 2015  |  AfreePress


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Wonégou, dont les chances de marcher sur ses deux (2) pieds ont été rendues presque impossibles depuis son enfance, a constaté l’Agence de presse Afreepress à la clinique.


Dzidula Yao Wonégou va finalement remarcher sur ses deux pieds grâce à
une intervention chirurgicale à la clinique Biasa. L’intervention chirurgicale a été possible grâce à l’appui financier de deux (2) Suisses, Lucas et Daniel Baumann, le premier un environnementaliste et le second un architecte rencontrés par l’ONG Mères Francophones.


« Avec leur financement, on a cherché des hôpitaux à travers tout le Togo. C’est finalement la clinique Biasa qui a fait le travail, malgré que ses responsables avaient aussi peur. Les radios nouvellement faites démontrent que l’enfant peut espérer remarcher sur ses deux pieds, qu’il va laisser tomber la canne et se mettre désormais à l’abri des railleries de ses camarades », a confié le Directeur exécutif de Mères Francophones, Happy Attiogbé.

Cette première opération sera suivie d’une seconde, a-t-on appris pour déclarer définitivement acquis, l’usage de cette jambe.

«Ceci est un cri de détresse que j’adresse aux amis Suisses, ils n’ont qu’à vraiment nous appuyer à sauver quelques-uns de ses enfants qui sont dans de pareils cas au Togo. Je ne voudrais pas que ce cas soit le premier et le dernier. Il y a encore de ces enfants et les
donateurs suisses doivent être mobilisés pour secourir ces enfants et leur donner cette joie d’enfance », a-t-il ajouté.

Selon les informations parvenues à l’Agence, tout est parti d’une crise de paludisme faite à l’âge de six (6) mois. A cause de leur modestie, les parents l’ont amené chez un médecin du quartier qui lui a fait une piqûre. Mais les suites de ce traitement se sont révélées
fatales puisque toute la jambe droite sur laquelle la piqûre a été faite, s’est enflée.

Une intervention de l’hôpital de Bè a permis de sortir de la jambe malade, du liquide. Mais les choses se sont compliquées à l’âge où l’enfant devait faire les pas (1 an ou 1 an et demie). Les parents ont compris que c’était peine perdue, tellement Dzidula souffrait. A l’hôpital, ils se sont rendus compte que l’enfant ne pouvait pas marcher parce qu’il s’est cassé l’os de la cuisse droite depuis sa prime enfance.

« L’enfant avait 5 ans d’âge quand on leur a demandé de rabattre sur l’hôpital de Tokoin. Une première opération avait été faite et qui s’est révélée un grave échec », a signalé M. Attiogbé.

« A travers ce cas, c’est un appel qui est lancé aux parents de ne pas faire de l’automédication. Quand un enfant fait une maladie, il faut se dépêcher de l’amener dans des hôpitaux conventionnels où ils seront dans de très bonnes mains », a-t-il lancé.



Bernadette A.



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