Partenaires techniques et financiers : "Nos programmes de coopération avec le Togo sont en phase avec les piliers" de la politique générale du PM (Mme Khardiata Lo N’diaye)

Économie

Publié le mardi 7 juillet 2015 | Savoir News

© aLome.com par Lakente Bankhead
Khardiata Lo Ndiaye, la représentante-résidente du PNUD au Togo.

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Les programmes de coopération du Groupe de concertation des partenaires techniques et financiers avec le Togo, "sont en phase avec les piliers" du programme de politique d’orientation du Premier ministre Sélom Komi Klassou, approuvé par le Parlement le 30 juin dernier, a affirmé la Représente résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Togo Mme Khardiata Lo N’diaye.

Les premiers responsables du groupe de concertation des partenaires techniques et financiers du Togo avaient été reçus vendredi dernier par le chef du gouvernement, visite de courtoisie au cours laquelle ils l’ont félicité de vive voix pour sa nomination et également pour la "qualité et la cohérence du programme qu’il a présenté devant la représentation nationale".

Constitué d’Institutions bilatérales et multilatérales de coopération, ainsi que les Institutions financières, ce Groupe de Partenaires techniques et financiers avait été conduit par Mme Khardiata Lo N’diaye.

"Nous lui avons également indiqué que nos programmes de coopération avec le Togo sont en phase avec les piliers du programme qu’il a décliné concernant le poids donné aux secteurs sociaux et à l’inclusion sociale et économique, le poids donné également aux réformes économiques, à la poursuite de ces réformes, le souci qui a été exprimé également dans la déclaration de politique, de relancer le dialogue sur les réformes politiques et l’approfondissement de la décentralisation avec toutes les implications que cela a, en terme de représentation locale et de l’organisation des élections, et les questions de défense et de sécurité qui garantissent la stabilité, sans laquelle aucun développement n’est possible", a longuement expliqué Mme Khardiata Lo N’diaye.

"Donc, nous lui avons fait part de notre appréciation sur la qualité de ce programme, mais également de notre engagement au travers de nos différentes coopération — quelles soient bilatérales et multilatérales — à accompagner le Togo sur ce chantier de transformation pour le bien-être des togolaises et des togolais (qu’ils soient du milieu rural ou du milieu urbain), afin que la croissance du pays, soit une croissance qui profite à tout le monde et notamment aux catégories les plus défavorisées de la société", a-t-elle souligné.

A en croire cette dernière, le Togo a réalisé "des performances économiques notables ces dernières années. Les indicateurs sont là sur l’amélioration de l’environnement des affaires, sur les performances économiques globales etc.".

"Maintenant, il s’agit de faire en sorte que la base sociale soit mieux prise en compte et nous nous sommes réjouis du fait que cette question d’inclusion sociale et économique vienne en premier lieu et en première position dans le programme que le gouvernement a proposé à l’Assemblée nationale, qu’elle a accepté", a-t-elle précisé.

Précisons que le programme de politique d’orientation du Premier ministre repose sur quatre points essentiels : (i) l’inclusion économique et sociale (premier vecteur de la cohésion nationale), (ii) la poursuite de la modernisation du pays à travers l’approfondissement des reformes économiques et l’intensification des grands travaux d’infrastructures, (iii) la relance de l’agenda des réformes politiques avec une nouvelle dynamique et faire avancer le chantier de la décentralisation et enfin (iv) la capitalisation sur les acquis de la réforme du système de défense et de sécurité pour mieux positionner le Togo dans l’environnement sous-régional et international.

Ce document avait été approuvé par 65 députés (notamment ceux du parti au pouvoir). 7 députés (CAR et ADDI) se sont abstenus. Aucun député n’a voté contre la politique d’orientation générale de M.Klassou. Mais, tous les députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC, principal parti politique de l’opposition) de Jean Pierre Fabre, avaient boycotté le vote. FIN

Edem Etonam EKUE

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