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Liberté N° 1978 du 6/7/2015

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Geroge Aïdam dévalué comme le dollar Zimbabwéen
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  Liberté


© Autre presse par DR
Georges Aïdam, vice-président d’UNIR


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Togo - Ministre délégué auprès du ministre des Enseignements primaire et secondaire chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, c’est le portefeuille kilométrique, mais assez creux et vaseux qu’a hérité le 1er vice-président d’UNIR George Aïdam dans la nouvelle équipe gouvernementale

Ce poste au rabais est plus une humiliation qu’une promotion. Pour UNIR qui prétend avoir gagné la présidentielle du 25 avril 2015, le minimum aurait été qu’on confie un portefeuille plein au N°2 du parti. Mais Faure Gnassingbé en a décidé autrement. Il faut rappeler qu’au départ, dans le premier décret pris et lu dans le journal de 13 heures le dimanche 28 juin, George Aïdam avait été nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle avant d’être dégommé dans la soirée à 20 heures du poste de ministre plein pour être confiné dans un rôle dévalué de boy de l’ancien président de l’Université de Kara Komi Tchakpelé. In fine, Georges Aïdam devient sous-ministre de Tchakpélé.

Les transfuges de l’opposition qui ont rejoint avec armes et bagages le régime suranné RPT/UNIR afin de pouvoir « manger un peu » selon la formule consacrée, ont encore du chemin à faire pour mériter la totale confiance de Faure et ses apparatchiks. Ces derniers restent toujours méfiants vis-à-vis des judas de l’opposition. Cadre du Comité d’action pour le renouveau (CAR), George Aïdam a lamentablement trahi les siens pour rejoindre le camp de Faure Gnassingbé. Il sera nommé provisoirement 1er vice-président du parti hémiplégique UNIR et fait en fait office de patron du parti, Faure Gnassingbé étant occupé par ses fonctions de président de la République.
Depuis sa création en avril 2012, UNIR n’a à ce jour toujours pas tenu son congrès afin d’adopter les statuts et règlement intérieur du parti et le doter d’un bureau d’une charpente de fédérations. De fait, UNIR est devenue une nébuleuse qui n’a ni dirigeants, ni stratégie, ni vision et utilise le patrimoine de l’Etat pour maintenir son existence sur l’échiquier politique. Dieu seul sait si ce congrès pourra être tenu un jour. Malgré tout, le parti avorton, sous la houlette de George Aïdam a réussi frauduleusement à gagner avec panache les législatives de 2013 et la dernière élection présidentielle. Une performance qui aurait quand même mérité une récompense à la hauteur du travail abattu.

Ce portefeuille ministériel de seconde zone qui s’apparente à une humiliation, dénote qu’en fait, George Aïdam n’était à la tête d’UNIR qu’à titre décoratif et que les vrais responsables du parti sont ailleurs.

Pour la comparaison avec le dollar zimbabwéen, il faut noter que l’hyperinflation dans le pays, avait amené les autorités à imprimer des billets à multiples zéro. Des billets avaient ainsi été marqués 100 trillions de dollars, c’est-à-dire 100.000 milliards de dollars (plus de 40 millions de milliards de FCFA), mais qui en valent seulement 40 centimes de dollars américains. A une époque, en 2009, un billet de 100 trillions de dollars zimbabwéens ne suffisait pas à acheter un ticket de bus à Harare.

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