La question du changement climatique est souvent méconnue de la population, faute entre autres de la part des journalistes qui eux aussi ne s’intéressent pas à ce genre de sujet. Et dans l’optique de la Conférence de Paris du 31 novembre au 10 décembre 2015 sur les changements climatiques (Cop21), l’Alliance des médias pour l’eau et l’assainissement (AMEA) s’engage à faire participer les journalistes à cette rencontre internationale à l’issue d’un concours dénommé « Média Cop Awards ».
C’est une partie du projet Média Cop 21 qui a été présenté ce mardi à Lomé aux professionnels des médias en présence des partenaires techniques et financiers par les premiers responsables de ladite association, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
Mais avant de participer à cette rencontre internationale, une centaine de journalistes verront leur capacité renforcées sur différents aspects des changements climatiques au cours de trois (3) ateliers de formation.
Pour le coordonnateur du projet et président d’AMEA, François Koami Amegnignon, avant leur participation à cette rencontre de haute importance pour l’avenir de la planète, il est nécessaire d’amener les journalistes à s’approprier la question du changement climatique et à jouer leur partition à la Conférence pour la conférence de Paris en fin d’année en France.
« Souvent, les journalistes togolais ne s’intéressent pas vraiment aux question du changement climatique, donc nous nous sommes dits que nous n’allons pas rater cette occasion. Les meilleurs gagneront non seulement des matériels de travail mais aussi participeront à cette conférence en France », a-t-il soutenu.
2015 selon lui, est une année incontournable dans l’humanité au vu des défis et enjeux de développement, année au cours de laquelle un accord contraignant sur le climat doit être signé, comme la souhaiter le Groupe intergouvernemental des experts sur les changements climatiques (GIEC).
Placé sous le thème : « les ressources en eau face aux changements climatiques », ce projet vise essentiellement à informer et de sensibiliser les journalistes sur la situation des changements climatiques afin de déclencher une prise de conscience au niveau des médias sur le sujet.
Pour rappel, le projet dont la mission est de faire entendre la voix des pauvres, a une durée de vie qui est de 174 jours à compter du 1er juillet 2015. Il sera lancé dans les prochains jours.