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Contrôle du phénomène d’excès de vitesse et autres infractions de la route / Kpalimé, Aného et Atakpamé : Des no man’s land ?
Publié le mercredi 8 juillet 2015  |  Le Télégramme du Togo




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Togo - Face à la recrudescence des accidents de la route dans le pays, le Togo s’est doté de lois pour réglementer la circulation routière. Ceci sans toujours de résultats probants, et pour cause. Malgré tous ces efforts, l’excès de vitesse est toujours d’actualité sur les routes et dans les villes.

En effet, le phénomène d’excès de vitesse sur les routes togolaises et dans certaines villes est encore perceptible. Certaines villes de l’intérieur du pays s’illustrent bien en cela. C’est le cas par exemple à Kpalimé située à plus 120 Km de Lomé, Atakpamé (à 167 Km de Lomé) et Aného (à 45 Km de Lomé).

Si dans ces villes, les autorités publiques essayent de mettre des feux tricolores et de refaire les routes sur les standards internationaux, le phénomène reste sans cesse croissant. Causant ainsi des accidents et gonflant les statistiques des accidents dans le pays. D’après des sources proches de la prévention routière, il ne se passe un seul jour à Atakpamé où un seul cas d’accident ne soit enregistré. L’ampleur du phénomène même s’il a amené les autorités au premier rang desquelles le Chef de l’Etat à décréter l’année 2014, année de la sécurité routière et prendre des décrets pour faire diminuer un temps soit peu le phénomène, l’objectif est loin d’être atteint puisque dans des pays encore plus avancés que le Togo, le phénomène d’excès de vitesse n’est pas totalement réduit.
Au premier rang des acteurs concernés part cette question d’excès de vitesse, se trouve en bonne place les conducteurs de taxi-moto communément appelé Zémidjan qui roulent parfois à tue tête, sans respect du code de la route et des fois même dans la prise des virages sans aucune attention. D’aucuns incriminent le désordre qui règne dans ce secteur des Zémidjan dans le pays. « Tout le monde se lance dans le Zémidjan sans pour autant aller apprendre le code de la route ni la prévention routière. Ils n’ont aucune notion, même-pas des B-a-ba du code de la route », a indiqué un officier de police.

Cette situation n’est pas uniquement le seul apanage des conducteurs de Zémidjan mais aussi des conducteurs de voiture en commun qui pour la plupart n’ont pas leur permis de conduire et qui s’illustrent mal sur les routes dans les villes.
Tout ceci est doublé de la démission de l’Etat qui prend de beau décrets mais dont certains agents font dans les deux poids deux mesures dans leur l’application. Et comme illustration d’une telle situation, la décision du port de casque pour les motocyclistes et de ceinture de sécurité pour les conducteurs de voiture qui est partiellement et difficilement suivie.

Toute porte à croire que le Togo se résume à Lomé. La preuve, le port de casque, de ceinture ainsi que d’autres mesures prises pour réguler la circulation routière au Togo ne sont pas une réalité à l’intérieur du pays.

Les conducteurs de Taxi, de Zémidjan et parfois même certains conducteurs de voitures personnelles et ou même de l’Etat circulent bonnement sans être inquiété.

Eu égard à tout ce qui précède, l’Etat doit accentuer les campagnes de sensibilisation et de formation. Mais également établir des mesures contraignantes pour le secteur, les faire appliqués pour tous les citoyens.

Charles D. Lomé, T228

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