La 2ème conférence annuelle de l’Organisme national chargé des actions de l’Etat en mer (ONAEM) s’est déroulée ce jeudi à Lomé, en présence du premier ministre Selom Komi Klassou, a appris l’agence de presse Afreepress.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes dudit secteur et les préparations des experts au sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement que le Togo abritera du 2 au 7 novembre prochains.
Au cours de cette deuxième conférence maritime de deux (2) jours, il sera question d’évaluer le niveau de mise en œuvre des orientations de la première réunion du Haut conseil pour la mer, tenu en décembre 2014 et d’évoquer la problématique du secteur en lien avec la sécurité maritime.
Il sera également question de réfléchir au dispositif à prendre pour le bon déroulement du sommet de l’Union Africaine sur la sécurité maritime.
« Nous nous sommes retrouvés pour faire le bilan du chemin parcouru depuis la mise en place du conseil pour la mer qui définit un cadre d’orientation et qui indique qu’un certain nombre d’actions doivent être prises pour la sauvegarde de nos côtes et dans l’intérêt du développement de l’économie marine au Togo. Dans un deuxième temps, une autre phase qui est celle d’aujourd’hui la phase de réflexion sur certaines thématiques qui feront l’objet des débats et d’échanges dans le cadre du sommet de l’Union Africaine », a déclaré Stanislas Baba, conseiller pour la mer.
Selon le ministre des Infrastructures et des transports, Ninsao Gnofam, plusieurs actions ont été entreprises depuis la mise en place du Haut conseil pour la mer pour lutter contre la criminalité en mer, et c’est pourquoi dit-il, « nous devons tous faire pour protéger ces acquis ».
« Le Togo a élaboré un programme de sécurité maritime et cette réforme a permis de mettre en place des organes qui luttent contre la piraterie et les actes illicites en mer, et depuis la première conférence de l’OANEM en décembre 2014, nous n’avons plus eu de problème majeur sur notre côte, c’est pourquoi nous devons tout faire pour continuer à préserver nos acquis », a confié le ministre.
Pour le premier ministre, cette conférence est très capitale pour le continent et l’ensemble de la planète qui doivent se doter d’un document contraignant face à l’ampleur des défis sur la mer.
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