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L’ANC et le CAP 2015 tentent la résurrection/Après la présidentielle, les participationnistes se justifient
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  Emergence-togo


© aLome.com par Parfait
Jean-Pierre FABRE, candidat du CAP 2015, présente son programme de société à l`approche de la présidentielle d`avril.
Lomé, le 8 avril 2015. Hôtel EDA OBA. Jean-Pierre FABRE et les autres leaders du CAP 2015 présentent leurs "ENGAGEMENTS" pour bâtir un autre Togo.


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«Le CAP 2015 se porte à merveille. Il suffit d’approcher Mme Adjamagbo Kafui de la CDPA pour qu’elle vous signifie que le CAP 2015 se porte à merveille », ce sont en tout cas les propos tenus par Jean Eklou, président de la jeunesse de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), suite aux rumeurs selon lesquelles l’ANC et le CAP 2015 seraient portés disparus au lendemain de la présidentielle de 2015.

Il tente une fois encore de justifier leur participation à ce scrutin qu’ils ont pourfendu eux-mêmes en avançant, de concert avec les autres partis politiques et la société civile, que les conditions dans lesquelles il s’organisait « ne sont pas de nature à garantir sa transparence. »

Leur volte-face a surpris plus d’un. Conséquence : le taux de participation, en dehors de ce qu’on avance officiellement, est en deçà de l’effervescence souhaitée autour de ce rendez-vous électoral. Ce qui n’est pas du goût de Jean Eklou. « Nous avons traversé beaucoup d’étapes avant d’aller à ce scrutin.

D’aucuns qui se disent de l’opposition et de la société civile ont œuvré pour que la population ne participe pas à ce scrutin. Cela a été un très lourd fardeau. On a tout fait pour remonter la pente et on a voulu montré à l’opinion nationale et internationale que nous sommes des acteurs politiques et tout acteur politique a le droit de concourir aux scrutins quelque soit sa nature. Pour notre cas, nous ne sommes pas affaiblis. On est grandi et ragaillardi de ce scrutin. L’espoir du changement est là, l’espoir du changement est palpable », a-t-il déclaré.

En outre, le CAP 2015 s’adjuge toujours la victoire et compte aller loin pour accéder au pouvoir même si l’on qualifie cette approche d’utopie. Toutefois, il n’est pas prêt de rééditer l’ « exploit » de la longue marche de 2010 à 2014 consistant à crier de Kodjindji à la plage pour « réclamer la victoire volée » de la présidentielle 2010. Selon Jean Eklou, une nouvelle stratégie est en train d’être concoctée pour forcer Faure Gnassingbé à rendre le tablier.


Sur un autre registre, le chef de l’Etat n’est pas le seul à rentrer dans un silence comateux après cette présidentielle. Il susurre que Jean-Pierre Fabre serait essoufflé aussi bien par les tracas liés au scrutin que par son impuissance à gagner et prendre effectivement le pouvoir. Car au Togo, la particularité vient du fait que gagner l’élection est une chose, accéder à la magistrature suprême en est une autre.

Même le Togolais lambda en est conscient. Réagissant donc à ce mutisme injustifié de Jean-Pierre Fabre, candidat malheureux, Jean Eklou informe que « M. Fabre se porte bien. Il vient de prendre l’avion pour l’Occident où il aura des rencontres politiques avec des personnalités. »
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