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Flux financiers illicites : La Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Togo sont les pays les plus affectés d’Afrique de l’Ouest en terme de volume total
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  Agence de Presse Africaine


© aLome.com par Parfait
La ville de Lomé vue de l`immeuble du CASEF
Lomé, le 22 juin 2015. Vue générale de la capitale togolaise, depuis l`un des principaux immeubles dominant le centre-ville de cette cité: le CASEF


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Un rapport présenté, vendredi dernier, à Abidjan par l’ONG Open Society Initiative pour l’Afrique de l’Ouest ( OSIWA ), révèle que les Etats ouest-africains ont perdu environ 3 milliards de dollars en recettes fiscales en 2011 en raison des flux financier illicites ( FFI ) dont le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Togo sont les plus affectés.


La même étude estime que ces pertes atteindront 14 milliards de dollars en 2018 si les tendances actuelles se poursuivent. « La Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Togo sont les pays les plus affectés d’Afrique de l’Ouest en terme de volume total, représentant près de 87% du total des flux financiers illicites hors CEDEAO entre 2002 et 2011« , a déclaré Ibrahima Aïdara, responsable programme de la gouvernance économique à OSIWA.

Au cours de cette période, les flux financiers illicites, ont été estimés à 23 milliards de dollars pour la Côte d’Ivoire, 142 milliards de dollars pour le Nigeria et 18 milliards de dollars pour le Togo.

Sans manipulation des prix de transfert, les Etats d’Afrique de l’Ouest auraient par exemple perçu 15 milliards de dollars supplémentaires de recettes fiscales entre 2012 et 2014, a-t-il commenté.

Selon lui, ces fonds sont nettement suffisants pour couvrir le déficit de 11,3 milliards de dollars pour financer le Document de stratégie de réduction de la pauvreté de la CEDEAO, qui vise à accélérer la croissance et réduire la pauvreté dans la région.

La fuite des capitaux et les flux financiers illicites représentent des opportunités manquées pour générer des revenus dont les Etats ont tellement besoin pour financer des secteurs clés de l’économie de l’Afrique de l’Ouest, lutter contre la pauvreté et investir dans la protection sociale.

Les incitations fiscales et la tarification abusive des transferts sont deux principaux défis à surmonter au niveau national comme sous régional.

Le rapport se concentre sur l’amélioration de l’intégration régionale afin de faciliter une meilleure coordination des politiques économiques pour éviter les impacts négatifs transfrontaliers.

Ce rapport qui porte sur « la mobilisation des ressources domestiques en Afrique de l’Ouest : opportunités manquées« , recommande, notamment, davantage de coopération et d’harmonisation entre les régimes d’incitation fiscale pour réduire la vulnérabilité.

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