Une Haute autorité pour la prévention et la lutte contre la corruption

Économie

Publié le mercredi 15 juillet 2015 | Togo breaking news

© aLome.com par Parfait
Pius Agbetomey, Ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Edition de 20h du JT du jeudi 02 juillet 2015

- 3/7/2015

Dans le dossier

Activités Gouvernementales 2015

L’Assemblée Nationale togolaise a voté mardi, au cours de la quatrième séance plénière de la première session extraordinaire de l’année 2015, le projet de Loi portant création de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

Le texte voté permettra à la nouvelle structure de punir toutes les formes de corruption, notamment les pots-de-vin, les dessous de table, la fraude et l’extorsion.

Composé de six chapitres subdivisés en 19 articles, ce projet de loi portant création de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées, vise à observer l’évolution de la norme pénale, à encourager la réflexion sur les stratégies et outils de lutte contre la corruption, et à informer la population sur les effets néfastes de la corruption et des infractions assimilées.

La création de la Haute Autorité vient soutenir le dispositif existant en la matière, notamment la Cour des comptes, l’inspection générale d’Etat et la cellule de traitement des informations financières.

Dans son fonctionnement, la nouvelle structure mettra un accent sur la prévention et la répression du fléau.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale a indiqué que la corruption est un véritable cancer qui ronge les sociétés et n’épargne aucun secteur. Il a salué le vote par les députés de cette loi et appelé chacun à faire preuve de volonté pour réussir la lutte contre la corruption.

« Au-delà de la loi, la réussite de la lutte contre la corruption dépend de chaque individu, de sa volonté de changer de mentalité et de pratique. C’est à ce prix que nous pouvons réellement espérer d’éradiquer ce phénomène dans notre société et partout ailleurs », a déclaré Dama Dramani. ... suite de l'article sur Autre presse

Commentaires