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Togo, un pays non sécurisé où des voyous armés opèrent en toute quiétude
Publié le mercredi 15 juillet 2015  |  Togo online


© aLome.com par Parfait
Tradition du défilé du 27 avril respectée ce matin dans la capitale du Togo, en présence du Président Faure Gnassingbé
Lomé, le 27 avril 2015. Site de la Nouvelle Présidence. Hauts cadres du pays, membres de l`exécutif et d`éminents invités ont suivi le bref défilé sous les ovations d`un chaleureux public.


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La situation se fait de plus en plus grandissante et met indéfiniment en danger la vie d’honnêtes citoyens, obligés de prendre le risque de défier les couloirs de la mort, avant de vaquer à leurs occupations quotidiennes. Cette situation, si elle fait peur aux populations, amène à interpeller les autorités en charge de la sécurité et de la protection civile qui déploie plutôt les artilleries sécuritaires pour kidnapper des journalistes en circulation et arrêter des centaines de jeunes pour un oui ou pour un nom.

En effet, ces dernières années, le Togo est devenu un “no man’s land” où des bandits armés font la loi et défis avec admiration les forces de l’ordre et de sécurité togolaise. Devenus plutôt spécialistes de traque des vendeurs de boudè, ces agents, racketteurs professionnels des conducteurs de taxi moto n’arrivent pas à assurer la protection civile, mission ou si vous voulez, devoir pour lequel ils sont habillés, payés et nourris aux frais du contribuable togolais. Ils laissent ainsi les populations dans l’insécurité totale, à la merci de ces bandits sans lois ni ordres, biens outillés et armés d’armes blanches et de petites calibres.

L’on se souvient encore de cette attaque des commerçants à l’aéroport international de Lomé où les braqueurs ont tué et emporté plusieurs centaines de millions de francs CFA. Le ministre Yark et ses sbires ne se sont contentés que de simples communiqués, annonçant l’ouverture d’une énième enquête qui ne sera jamais fermée.
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