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D’une commission à une haute autorité : La lutte contre la corruption fait son chemin
Publié le mercredi 15 juillet 2015  |  icilome.com


© aLome.com par Parfait
1ère session ordinaire de la rentrée parlementaire consacrée entre autres à la réforme de l`appareil judiciaire au Togo
Lomé, le 19 mai 2015. Assemblée nationale du Togo. Après une trêve parlementaire due aux élections de 2015, les députés se remettent à la tâche.


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Togo - Créer une institution et les doter des textes impeccables qui suscitent l’admiration des pays voisins et des partenaires, est une chose. Mettre en application ces textes pour rendre ces institutions fortes, capables de créer des émulations pour accélérer le développement du pays, en est une autre.

Et c’est justement sur le second cas que les Togolais ne cessent d’interpeller leurs dirigeants. L’adoption par l’Assemblée nationale de textes portant création d’une Haute autorité de lutte contre la corruption repose le débat sur ces commissions qu’on crée en la matière. Surtout quand on sait que la corruption tend à être institutionnalisée dans l’administration togolaise.

Mais quand on jette un regard dans un passé très récent, on se demande ce que pourrait faire de mieux cette haute autorité de plus que la Commission nationale de lutte contre la corruption et le sabotage économique (CNLCSE), instituée en 2001 par le Feu général Gnassingbé Eyadéma.

La CNLCSE portait en elle-même les germes de son inefficacité. Puisqu’elle avait entrepris la prise des menus fretins, alors que les gros poissons, du haut de leur perche, se la coulent douce.

De plus, cette commission n’a brillé que pour quelque moment. Faure Gnassingbé avait, entre-temps, tenté de la ressusciter, mais en vain. Les corrupteurs et les corrompus ont toujours eu raison de sa détermination à en finir avec le phénomène qui n’a de cesse de gangréner l’économie nationale.

D’ailleurs, que pouvait-il faire quand on sait que ceux qui entretiennent ce phénomène se retrouvent dans le cercle fermé qui l’entoure ?

La corruption est une réalité qui, malheureusement, prend de l’ampleur au Togo. Les partenaires aussi le savent. Cette lutte ne peut être gagnée que lorsqu’elle est menée sans passion, ni copinage.

Sinon, la Haute autorité de lutte contre la corruption ne sera qu’une institution de plus qui n’existera que de nom.

La corruption, faut-il le rappeler, se pratique dans les plus hautes sphères de l’Etat. La lutte doit donc commencer par-là. C’est en cela que les menus fretins peuvent avoir peur et faire bien les choses pour le bonheur des populations.

C’est là où on attend le plus ce nouvel organe. Une mission qu’avait ratée la CNLCSE.

Vivement !

I.K.

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