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Présidentielle 2015 : Trois types de violences ont émaillé le processus, selon le Cacit et la Pcjv
Publié le jeudi 16 juillet 2015  |  Togotopnews.com


© AFP par ISSOUF SANOGO
Début du vote pour la présidentielle au Togo
Le vote pour l’élection présidentielle au Togo a débuté samedi matin avec la participation de trois millions et demi de Togolais appelés à désigner leur futur président parmi cinq candidats dont le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé, qui brigue un troisième mandat.


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Togo - Dans le cadre de l’observation du scrutin du 25 avril dernier, le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) et les organisations de la Plateforme citoyenne justice et vérité (Pcjv) ont mis en place un Mécanisme d’alerte précoce (Map). L’objectif du dispositif était de prévenir ou de gérer les situations de violences ou de violations des droits de l’homme durant les différentes phases du scrutin.


Selon cette mission, les actes de violences et de violations des droits humains qui ont émaillé le processus électoral ont été de trois (3) ordres : verbales, physiques et psychologiques.
S’agissant des violences verbales, la mission souligne que ces violences ont été constatées durant le processus électoral aussi bien de la part des responsables politiques que des militants des partis politiques.

Quant aux atteintes à l’intégrité physique et aux biens, la mission révèle que certains n’ont pas de lien direct avec le processus électoral mais auraient pu entrainer des conséquences sur celui-ci. Le dispositif a pu relever surtout des cas de violences entre partisans et opposants au boycott de l’élection et celles survenues précisément sur fond de militantisme électoral. Le mécanisme a noté en tout et pour tout treize (13) cas de violences entre citoyens et/ou militants des partis politiques et six (6) cas d’affrontements entre partisans et opposants au boycott de l’élection présidentielle. Entre autre agression relevé, on note celui de Me Dodji Apévon, Président du Car qui a été pris à partie par les militants du Cap2015 qui lui reprocheraient l’appel au boycott de son parti.

En ce qui concerne, les violences psychologiques, cinq (5) sont recensées dont celle créée par la majorité silencieuse, un mouvement proche du pouvoir qui durant la campagne électorale a installé son quartier général à côté du siège du front des patriotes pour la démocratie du député Djimon Oré. Une situation qui a entrainé de vives rivalités entre les militants des deux parties avec surtout la présence des gros bras armés de cordelettes qui semaient la peur dans le quartier.

Toutefois, la mission révèle que des réponses ont été apportées à ces actes de violences et violations des droits humains. Par ailleurs, elle souligne le caractère relativement paisible de l’élection mais également le climat post-électoral assez délétère.

Composé de dix sept (17) coordonnateurs régionaux, positionnés dans les cinq (5) régions administratives du Togo et dans Lomé Commune, le Mécanisme d’alerte précoce s’est surtout appuyé sur cent cinquante (150) volontaires de la paix, déployés dans quatorze (14) villes du pays notamment Lomé, Aného, Tsévié, Vogan, Kpalimé, Atakpamé, Amlamé, Badou, Stouboua, Sokodé, Tchamba, kara, Mango et Dapaong. La mission a été rendue possible grâce à l’appui financier de l’Union Européenne.

Hélène Doubidji

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