Ibrahima Méïmounatou, 2ème Vice-présidente de l’Assemblée Nationale va désormais Représenter cette Assemblée au Conseil Supérieur de la Magistrature, l’organe chargé par la Constitution d’assister le chef de l’État dans sa fonction de garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Et pour cause, le vote auquel sont soumis les députés à l’Assemblée Nationale lors de la 5ème session plénière lui donne carte blanche. 74 députés sur 77 lui sont favorables.
Pour sa représentation au sein du Conseil Suprême de la Magistrature, Ibrahima Méïmounatou a reçu la confiance de 74 députés sur 77 pour effectuer sa mission. Celle de faire au moins une fois par ans, un rapport écrit des activités de ce Conseil. L’intéressée après sa nomination se dit animer par un sentiment de satisfaction et de fierté, mais en même temps « de prise de conscience » car mesurant l’importance du travail qui l’attend au sein de ce Conseil supérieur de la magistrature. Ibrahima Mémounatou a saisi l’occasion pour remercier les membres de son parti pour avoir accepté sa candidature et les députés pour lui avoir accordé leur confiance.
Précisons que l’élection des représentants de l’Assemblée Nationale au Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), 2ème point à l’ordre du jour lors de la 5ème session plénière a été ajournée pour des raisons pratiques. Selon Christophe Tchao, Président du groupe parlementaire UNIR, pour que cette élection soit effective, il faut que certaines conditions soient réunies. La représentation de la majorité, la représentation de l’opposition et la nécessité d’une candidature féminine. Une partie de l’opposition étant absente lors du plénière.
Des dispositions sont prévues pour procéder de manière consensuelle à ces nominations dans les prochains jours.
Michel A. / FS (T228)
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