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Les praticiens de droit et la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme
Publié le vendredi 17 juillet 2015  |  Le Temps


© Autre presse
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Une vingtaine de praticiens de droit dont des magistrats, avocats, commissaires-priseurs et notaires s’imprègnent des mécanismes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme afin de faciliter et renforcer leur coopération avec d’autres acteurs au plan national et régional, dynamiser leur engagement dans l’application des textes préventifs et répressifs liés au phénomène.

Sous l’encadrement des experts du Comité Interministériel de Suivi des Activités de Lutte contre le Blanchiment des capitaux et le Financement du Terrorisme ( CIMSA-LBA/FT), ces acteurs seront dotés des connaissances qui puissent les rendre aptes à jouer leur partition dans la lutte contre ce crime, ceci à travers des thématiques telles que «les notions et problématiques liées à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme», «les typologies de blanchiment», «rôles des auxiliaires de justice dans le système de lutte», «les techniques d’investigation financière et les recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI) ».


Le ministère de l’Economie, des Finances et de la Planification du Développement, on soutient que «la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme constitue un des chantiers du gouvernement car ce phénomène se situe dans le domaine de la criminalité économique et financière dont les effets restent dévastateurs pour les Etats».

L’ampleur du fléau est actuellement difficile à déterminer en raison de l’absence d’un concept clair et admis d’un commun accord. Il est en revanche reconnu que le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme, la corruption, le trafic de drogue, le détournement de deniers publics sont au nombre des infractions dont la croissance se révèle galopante.

La criminalité économique et financière englobe autant d’activités illicites qui se déroulent en violation des règles qui régissent la société et devraient être combattues avec rigueur. C’est un défi pour les pays en développement et qui interpelle tous les acteurs du corps judiciaire pour en assurer une contribution efficace.


Le Temps/Atop
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