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Togo : Bienvenue en pays Kabyè avec les Evala
Publié le samedi 18 juillet 2015  |  Courrier d'Afrique


© Autre presse par DR
Rites traditionnels Evala


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Le Mois de juillet de chaque année, est une période importante au Nord-Togo dans la préfecture de la kozah environs 450 Km de Lomé la capitale ; les luttes traditionnelles ont déjà commencé comme tous les ans.

Le rituel…, Cérémonie à dimensions multiples, Evala consacre non seulement le passage de l’adolescence à l’âge adulte, mais également l’affirmation de l’identité culturelle Kabyè. Au-delà de l’aspect purement traditionnel de l’évènement, c’est aussi une formidable occasion de retrouvailles des natifs de la Kozah.

Evala est la toute première initiation à la vie d’homme de l’adolescent de l’ethnie Kabyè. Avant d’être soumis à ces rites, les jeunes sont longtemps préparés psychologiquement et physiquement. En pays Kabyè, « un jeune qui se dérobe à cette initiation subissait des représailles des sages, de ses parents ou de la société entière », raconte un sage. Il est en quelque sorte exclu de la communauté selon la tradition.

La finalité première de ce rite est d’habituer le jeune à l’endurance, au courage et au stoïcisme. L’aspect culturel de l’évènement est rehaussé par les sacrifices que l’adolescent doit consentir : jeûne, abstinence sexuelle et les scarifications qui les signes extérieurs du guerrier.

La cérémonie traditionnelle se révèle par la présence des sages de la communauté. Ce sont ces sages, chefs traditionnels et notables qui veillent au respect des règlements, assurant la direction et l’arbitrage des tournois.

Les dates auxquelles se tiennent les cérémonies sont fixées par les consultations des oracles suivies de l’autorisation accordée par les grands prêtres appelé « Tchodjo ».

Après les luttes, les prêtres traditionnels font une tournée dans les lieux sacrés pour remercier les ancêtres d’avoir permis la cérémonie. Elle a pour a pour aboutissement, la lutte traditionnelle qui consiste à renverser son adversaire lors des combats qui se déroulent dans les arènes par équipes de cinq jeunes de 18 à 20 ans.

Chaque combat se termine par la victoire d’un conçurent ou par un nul à la limite du temps de combat. Aucun classement final n’établi, seul subsiste le comportement valeureux des lutteurs.

«Dans les temps anciens, ces vertus étaient également nécessaires pour venir about des nombreux ennemis, y compris les différents colonisateurs » indique notre interlocuteurs.

Aujourd’hui, la lutte dépasse la simple dimension identitaire et culturelle pour offrir le spectacle d’un savoir faire et d’un mode de vie. Elle inclut plusieurs autres activités, comme la danse, le chant traditionnel et le commerce répandu de la boisson locale (tchoukoutou) préparé à base de sorgoh ou de mil. Cette boisson constitue un stimulant aussi bien pour les lutteurs que pour les supporters.

L’éclat des luttes évala est rehaussé tous les ans par la présence effective du chef de l’état, des membres du gouvernement et de l’administration.

Evala doit aussi sa réussite à la grande affluence des touristes, des inconditionnels et des curieux qui font aussi le déplacement de Kara, une région montagneuse ou l’activité de base est l’agriculture et dont le paysage fascine.
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