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Pays riches et les Nations en développement s’accordent à trouver 2500 milliards $ pour financer le développement
Publié le samedi 18 juillet 2015  |  Agence Ecofin


© Autre presse par DR
La présidente de l`Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma


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Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué «une importante avancée vers un monde de prospérité et de dignité pour tous». Les représentants des 193 Etats membres de l’ONU se sont mis d’accord, le 16 juillet, sur les moyens de mobiliser quelque 2500 milliards de dollars nécessaires au financement du développement d'ici à 2030, à l'issue d'une conférence de quatre jours dans la capitale éthiopienne Addis Abeba.

Cette enveloppe servira à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) pour 2030, qui seront adoptés lors du sommet de septembre à New York. Ils remplacent les 8 objectifs du Millénaire pour le développement, adoptés en 2000. L’enjeu des ODD est d’éradiquer la pauvreté et de lutter contre le réchauffement climatique.

Les pays donateurs ont réaffirmé leur objectif de consacrer 0,7% de leur revenu national brut (RNB) à l'aide au développement, une promesse que peu de pays ont tenue à ce jour. Le document adopté à l'issue de cette conférence sous l'égide de l'ONU encourage aussi la coopération avec le secteur privé et propose des mesures de soutien aux pays en développement pour améliorer leurs politiques fiscales et générer davantage de revenus par la collecte d'impôts.

L’accord s’est, cependant, fait au prix d’un recul des pays en développements sur la création d’un organisme fiscal international au sein des Nations unies pour lutter contre l’évasion fiscale des multinationales. La création de ce «tax body» était d’une importance cruciale, vu que le contournement des règles fiscales par les grandes entreprises prive les pays en développement de près de 100 milliards de dollars chaque année, selon Oxfam.

Les nations riches ont néanmoins estimé que l'OCDE, qui regroupe les 34 pays les plus avancés, suffit pour débattre des questions de taxation internationale.

Le texte final dit seulement que les experts du modeste Comité sur la coopération internationale en matière fiscale, qui existe déjà au sein de l'ONU avec un rôle purement consultatif, soient désormais nommés «par les gouvernements» et sélectionnés «selon une distribution géographique équitable».
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