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L’ANC défend la création de la Haute autorité contre la corruption
Publié le lundi 20 juillet 2015  |  AfreePress


© Autre presse par dr
Georges Latévi Lawson de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).


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Togo - La semaine dernière, les députés ont à l’unanimité, adopté le projet de loi portant création de la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et des infractions assimilées.

A la question « pourquoi l’Alliance nationale pour le changement (ANC) a soutenu le vote de cette loi, le vice-président de la commission des finances à l’Assemblée nationale, Ouro-AkpoTchagnao, intervenant lundi sur les ondes de la radio Victoire FM, a donné les raisons qui ont poussé le parti de Jean-Pierre Fabre à voter pour le texte.

Selon l’ANC, malgré les « faiblesses » et l’ « inefficacité organisationnelle » de cette loi, c’est un élément pour avancer un tout petit peu dans la lutte contre la corruption au Togo.

« Dans tous les cas, par rapport à 2001 où la Commission anti-corruption qui malgré tout, a fait un petit travail avec l’arrêt des petits fretins alors que les gros poissons se cachaient à Lomé 2, il fallait avancer. La réorganisation du système judiciaire qui est l’émanation des directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et des conventions que le Togo a signées, obligent le pays à avancer dans ce sens », a indiqué le député ANC.

Une autre raison qui a motivé les députés ANC à aller dans le même sens que leurs collègues du pouvoir est que le nouveau texte est un ensemble de mécanismes d’alerte dans lequel c’est le peuple qui va faire le travail. « Si les Togolais veulent aujourd’hui que le premier ministre déclare ses biens, il va le faire », a-t-il signifié.

Pour M. Tchagnao, l’initiative de cette loi ne vient pas des députés ou du moins des députés de l’opposition parce que si c’était le cas, elle connaîtra le même sort que les premières initiatives prises par l’opposition en 2014.

« Lorsque l’opposition a essayé d’introduire une proposition de loi, elle n’a pas abouti jusqu’à aujourd’hui. Le premier article de la Constitution qui a été visé, l’article 38 qui voudrait que la répartition des richesses de la République soit équitablement faite à toute la population, nous avions débattu pendant une journée. Le pouvoir en place, surtout les députés du pouvoir ne voulaient pas du tout parce que l’opposition voulait introduire une charte qui oblige les dirigeants présents ou futurs à partager équitablement », a-t-il précisé.


Telli K.

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