Démarré depuis le 28 juin 2015, le festival concours Miadé-nu a sacré le groupe folklorique NOVISSI de Batonou vainqueur de cette première édition qui avait pour thème : « la culture au service de la santé ».
Treize (13) groupes folkloriques au départ, ils ne seront que deux à concourir pour cette grande finale qui a opposé AGBEYEYE d’Awassi à NOVISSI de Batonou ; tous de la préfecture du Bas-mono.
« On se réjouit du vainqueur et à voir la réaction des autres groupes, on est convaincu qu’on a fait un bon travail. Pendant trente minutes, chaque groupe qui vient sur le podium, doit passer un message sur la santé ; soit un conseil pratique sur une maladie. Nous les avons notés sur six critères qui sont : l’entrée, l’accoutrement, la prestation, le message, la discipline et la sortie et toutes ces notes réunies font 20 points. NOVISSI s’est démarqué des autres groupes depuis le début par sa prestation jumelée à une cadence rythmique qui a épaté plus d’un, ses messages ont fait allusion au Sida, à l’Ebola, au lavage des mains etc… ce festival que ce groupe de jeunes a organisé a été un succès et en tant que membre du jury j’ai remarqué que la population du Bas mono a aimé et les prestations, et les résultats car nous sommes venus de diverses préfectures à savoir le Yoto, le Vo et le Bas-Mono pour juger de ce qui est bon », a déclaré Edoh AMEGNYRAN du jury.
Et pour les organisateurs, DODO Koffi et Hervé ADJAHO, ce n’est que le commencement et rien n’est encore fait, car tout le programme n’a pas été exécuté, faute de sponsors.
«Cette première édition vient de s’achever et on ne va pas rester ici à en parler, il faut plutôt parler de la prochaine édition qui sera lancé dans quelques mois ; et la surprise est que nous allons l’ouvrir sur d’autres préfectures », a indiqué Hervé ADJAHO et à DODO Koffi d’ajouter qu’il était important d’organiser ce festival « ce festival a droit d’être organisé, car si on parle de Miadé-nu ou notre culture, les gens n’arrivent pas à comprendre, ils pensent qu’on fait allusion au pratique vodou, ce qui est archi faux. Il faut qu’on s’attache à nos tradition pour que nos jeunes filles ne laissent plus apparaitre sur les routes leurs dessous de même que nos jeunes frères qui ne respectent plus les us et coutumes qui sont très loin de ce qu’ils appellent aujourd’hui le culte vodou ».
